Disjecta Disjecta 29 octobre 2018 16:56

@alinea
Merci alinea.
Beaucoup de masques tombent en ce moment. De toute évidence, on arrive au bout d’un cycle. La bourgeoisie a largement repris en main le jeu politique, à la faveur de la catatonie qui a frappé le mouvement communiste, de la trahison débridée des socialistes qui se trouvaient débarrassés sur leur gauche de leur habituel aiguillon et du temps que met la gauche à se recomposer (encore le fait-elle en France, ce qui n’a pas été le cas en Italie). Jean-Luc Mélenchon est un éminent stratège et les illusions tombent les unes après les autres, chez lui comme parmi les membres de FI. La bourgeoisie s’accommode très bien d’un trublion type Besancenot ou Laguiller, qui fera 5 ou 10% mais pas d’un homme qui frôle les 20% et le deuxième tour de l’élection, manquant de foutre en l’air son beau plan mis en place très tôt avant 2017 : ce sera Lepen contre X, Y ou n’importe quelle serpillière de la bourgeoisie, et X, Y ou n’importe quelle serpillière gagnera. Après des campagnes d’insultes permanentes dans les journaux contre JL Mélenchon, on passe à la phase suivante : la criminalisation par le service d’ordre de la bourgeoisie : la justice et la police. La troisième phase, si le risque n’est pas jugulé et qu’un Ruffin ou autre émerge derrière, c’est les attentats sous faux drapeau, les émeutes provoquées pour une « bavure », bref la mise sous tension de la société pour amener la population à se recroqueviller derrière un pouvoir soi-disant « fort », en vérité maître d’oeuvre de cette mise sous tension et n’hésitant pas à passer, au nom de la sécurité, les lois les plus liberticides. La dernière phase, c’est la guerre, ou la révolution.


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