Hervé Hum Hervé Hum 2 novembre 2018 12:20

@ZEN

C’est pourtant élémentaire, il s’agit tout simplement d’une pyramide de Ponzy ou cavalerie, mais qui a la particularité, où les clients créanciers ne sont pas les victimes, mais les complices de la cavalerie.

Le jeu est élémentaire, cette masse d’argent ne peut pas aller dans l’économie réelle, car elle provoquerait un effondrement du système et une situation de guerre civile instantanée. Iil s’agit donc de laisser cette masse gigantesque, comme l’énergie sombre de l’Univers, en dehors de l’économie réelle, mais avec toujours la possibilité d’user les intérêts générés (ils peuvent êtres négatif lorsque la masse disponible atteint les sommets actuels), pour le secteur marginal de l’économie qu’est le domaine du luxe. Qui est très florissant.

Bref, cette finance de l’ombre est strictement réservée aux riches, mais ne peut en aucun cas être mélangé aux autres sous peine de faire tout s’écrouler. Cas des subprime.

Ce que personne ne veut comprendre, c’est que la cavalerie ou pyramide de Ponzy est contenu dans le principe même du système économique capitaliste, seule la vitesse change et dépend du rapport entre les prélèvements publics et privés (inexact, mais c’est pour faire simple). Autrement dit, plus le ratio est proche de 1, plus on approche de l’équilibre où donc, la vitesse est proche de zéro, mais plus l’écart augmente (en système capitaliste il ne peut être que dans un sens), plus sa vitesse augmente.

Actuellement, l’écart étant maximal, la vitesse l’est aussi et comme sur le principe du courant continu, rien ne peut plus arrêter son emballement. Sachant que ce ne sont pas les riches qui vont provoquer l’effondrement, mais les couches sociales dites intermédiaires. Lorsque leur propres revenues seront touchés.

Mais la finance de l’ombre à surtout pour vocation de dissimuler la cavalerie, non pas à leurs clients créanciers, mais à leurs clients débiteurs, c’est à dire, les 99% des citoyens de la planète. Parce que toute créance n’a de valeur que s’il y a une dette rattachée et à cette seule condition. Sinon, une créance sans dette, est une créance virtuelle, qui n’existe pas en réalité. ce qu’on appelle une monnaie de monopoly.

Vous me direz que tout le monde le sait, et pourtant, tout le monde fait comme s’il ne le savait pas, ne voulait pas le voir, parce que tout le monde continu de vouloir conserver l’usage de la même monnaie et donc, est mécaniquement lié à la masse monétaire du banking shadow.

voilà comment les financiers tiennent les citoyens par les couilles !


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