Garibaldi2 16 novembre 2018 12:44

@Christian Labrune

Ce que je constate c’est que jamais le monde n’a connu une telle disproportion entre la fortune des plus riches et le désespoir des plus pauvres.

Le fait que le capitalisme étale ses richesses, produites par une masse de gens toujours plus exploités, en comparaison de la masse de richesses qu’ils créent, ne changera pas son destin. Aucun des grands défis auxquels est confrontée la planète ne peut être résolu par un système économique basé sur l’avidité, la spéculation financière et l’exploitation jusqu’à épuisement des ressources non renouvelables de la planète.


Si selon Karl Popper, le critère de la scientificité d’une théorie réside dans la possibilité de l’invalider, de la réfuter ou encore de la tester, il n’en reste pas moins vrai que c’est à son détracteur de prouver qu’elle falsifie le réel.

Vous êtes loin du compte.

Si vous pensez que ce que vous voulez être de l’humour prouve que l’analyse marxiste est erronée, c’est simplement parce que vous refusez de prendre en compte objectivement le réel. Et ce réel ne se limite pas au nombre d’Iphone produits. Ce réel c’est aussi la disparition en 30 ans en Europe de 75% des insectes volants, comme la disparition massive des insectes du sol, disparitions qui ne sont pas le résultat d’une gestion marxiste des ressources.

La pollution délirante de l’air à Beijing ou à New Delhi ce n’est pas non plus le résultat d’une gestion marxiste des ressources.


Les océans bouffés par les plastiques ce n’est pas le résultat d’une gestion marxiste des ressources.

Croire qu’une middle class chinoise va pouvoir consommer autant de ressources que la middle class US, c’est oublier qu’il n’y a pas de plan B pour notre planète.

Si on peut très bien vivre sans libellules, c’est oublier que leur disparition est un signal d’alarme.


L’histoire accélère.

Le but ultime d’une société ne peut pas être simplement l’augmentation de la production et des échanges commerciaux. Dans le système capitaliste, seuls cette croissance de la production et le rendement du capital sont pris en compte par la classe dirigeante, à qui la position de prédateur dominant assure un certain confort en toutes circonstances.


Produire des cochonneries en plastique en Chine pour décorer nos arbres de Noël et les trimballer en cargo sur des dizaines de milliers de kilomètres a un coût, qui ne se limite pas aux numéros de compte d’un plan comptable.

La planète ne siège à aucun conseil d’administration de société, mais c’est elle qui aura le dernier mot. Elle a d’ailleurs commencé à prendre certaines mesures coercitives qui semble-t-il vous ont échappé, ou que vous voulez ignorer.


Dans le système capitaliste les uns gagnent ce que perdent les autres, et au petit jeu des dents longues les Chinois ne vous laisseront aucune chance. Fallait pas vouloir les faire entrer à tout prix dans le club.


Bon cigare !


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