Hervé Hum Hervé Hum 5 décembre 2018 23:50

« La mémoire ne photographie pas, elle recrée le souvenir »

Vous ne considérez que la mémoire vive, sauf qu’il faut aussi considérer la mémoire inerte où en informatique on parle de mémoire morte.

Autrement dit, la mémoire inerte est le souvenir et c’est la mémoire vive qui recrée le souvenir, c’est à dire en fait, le remet au moment présent de la conscience de l’être, sinon, cela veut dire recréer pour changer le souvenir. Car la mémoire est un outil et un outil ne crée rien, seul l’être est pourvu de cette faculté. Cela vaut aussi pour l’IA, même forte. L’être donc, qui divise la mémoire de son action de vie (en termes de chaînes de relations de causalités), en souvenir vivace ou éteint. Proche ou lointain selon l’énergie émotionnelle que chaque souvenir renferme. Selon ses buts et en fonction des conditions de son environnement. Là dessus, d’accord avec vous.

Par contre, sans la mémoire, l’être ne peut pas créer et s’orienter, mais la mémoire n’est pas créatrice de sens, elle est un outil indispensable, nécessaire à l’être pour créer du sens.

Dans la réalité physique, l’être ne décide que de la finalité, du but, mais pas des moyens, ces derniers étant définies par la seule logique causale qui fait les lois de la physique ce qu’elles sont. Et de l’atome en passant par les molécules jusqu’aux organismes vivants multicellulaires, toute l’évolution n’a pu se faire que grâce à la mémoire. Sans la mémoire, l’Univers serait cette soupe informe, parce que les atomes ne pourraient pas se diviser en ayant la même mémoire commune de leur identité relative, à partir de laquelle ils pourront évoluer en structures complexes. C’est qu’on oubli que la condition pour que les atomes aient tous les mêmes caractéristiques, propriétés, est qu’ils fassent tous partie d’un même système logique.


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