Elliot Elliot 19 novembre 2018 19:52

En admettant que toutes les revendications exprimées par ce « peuple » sans leader et sans perspectives fussent satisfaites, ce qui n’irait pas sans mal ni même sans contradictions tant elles vont dans tous les sens, on ne voit pas comment les financer maintenant qu’avec la monnaie commune, l’Euro, l’inflation ne permet plus de récupérer d’une main ce que l’on offrait de l’autre.

Là se trouvent les limites de l’exercice auquel tout gouvernement se trouve confronté.

On compare beaucoup ce mouvement ou cette jacquerie avec la révolte des petits commerçants fédérés par Pierre Poujade dans les années 50 du défunt siècle ; l’histoire a retenu le moment de la fièvre mais elle ne pourra jamais juger des résultats, il n’y en eut point sinon de mettre le pied à l’étrier à Jean-Marie Le Pen et à son parti embryonnaire.
Aujourd’hui les petits commerçants sont en voie de disparition, jetés dans les poubelles de l’histoire et éliminés par les grandes surfaces qui ont poussé comme des champignons dans les périphéries des villes rendant certes indispensable l’usage de la voiture, ne fût-ce que simplement pour s’acheter le nécessaire.


De son côté, la rage taxatoire n’a jamais été mise en veilleuse, elle s’est faite discrète parfois, insidieuse souvent mais elle n’a jamais cessé d’alimenter les caisses de l’état impécunieux par nature mais devant répondre aux nécessités sociales qui impliquent des hôpitaux plus ou moins opérationnels, des écoles plus ou moins performantes, des forces de sécurité plus ou moins efficaces, etc.

Tous ces services pour lesquels il faut trouver des financements ...


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