Sandro Ferretti SANDRO FERRETTI 2 mars 2019 19:52

Sabine,

Nous ne nous sommes pas compris.

Il s’agissait juste du « lancement » d’une pique qui ne vous était pas destinée, évidement, mais à l’hébergeuse de nos échanges.

Lesquels avaient surtout pour but de saluer le vieux soldat de la Joliette et des causes perdues.

Non, je ne suis pas Houellebequien.

Bizarrement, je n’ai rien contre ce qui en lui choque habituellement les gens (sa désespérance, sa misogynie de façade, etc.).

C’est juste qu’ être écrivain, même si c’est souvent être écrit-vain, ça consiste d’abord à écrire. Et le plume est banale, vulgaire au sens étymologique du mot.

Bref, quand on le lit, c’est comme pour Philippe Delerm il y a 10 ans : on se dit « mais qu’est ce que les gens lui trouvent ? », pour employer un langage de midinette délaissée.

Non, il faut lire Prudon. Tout, mais surtout « devant la mort », son dernier testament sous morphine. Quand il a eut fini de faire son malin, comme il le dit lui même.

Quand il n’a plus eu la force de faire ses jeux de mots sur les maux. Quand il n’est plus resté que le squelette, pour ne pas s’encombrer pour la route.. C’est à dire l’âme.

Epicétou


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