Hervé Hum Hervé Hum 28 novembre 2018 13:31

@Cyril22

D’accord avec vous sur le fait que je fais très simpliste et donc, votre remarque est juste.

Mais à ce moment là, votre remarque sur le loyer doit aussi être relativisé, car les frais d’acquisitions ne sont valable que pour un temps déterminé, au delà, ils entrent dans le revenu du propriétaire. sans compter que la valeur du bien tend à se valoriser plus que l’inverse.

Idem pour le commerçant, on ne peut pas mettre tous les commerçants dans le même panier. Ainsi, on ne peut pas mélanger Amazon ou Leclercq et cie avec le petit commerçant tirant le diable par la queue pour survivre.

Ici, la confusion sert surtout aux grands prédateurs économiques de se cacher derrière ceux, dont le bénéfice leur sert juste de salaire minimum.

Mais le principe est lui implacable, il se fonde sur le déséquilibre de l’échange pour permettre à une minorité de capitaliser sans limite les droits que donnent l’argent et d’en faire payer les autres en termes de devoirs, car sans cette contrepartie devoir, il n’y a aucun droit qui tient. L’argent est ainsi fait, qu’il contient une face crédit ou créance (droit) et une face débit ou dette (devoir), mais avec la particularité où celui qui détient la monnaie détient la partie droit et celui qui n’en dispose pas, la partie devoir.

C’est simple et imparable, mais bien que tout le monde en use et cherche à en abuser, personne n’est d’accord lorsque cela s’applique à son détriment et non à son avantage. Ainsi, un gilet jaune ne verra pas forcément de problème à acheter un produit « pas cher » fabriqué par des gens traités en esclave, mais ne supporte évidemment pas que la réciproque lui soit appliqué.


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