velosolex velosolex 5 décembre 2018 16:34

@ Merci pour votre réponse. Je peux moi aussi vous livrer des observations. J’ai vu sur ma courte vie les glaciers des alpes et de l’Himalaya reculer à un rythme démentiel, de visu, là où il fallait avant un décimètre, pour apprécier leur évolution. Généralement, nous trouvons les exemples qui nous arrangent, et dédaignons celles qui nous perturbent . Edouard Philippe pousse tant à l’extrême cette pratique, qu’il en devient comique, et ajoute de la colère à la colère, dans son autisme.
La catastrophe est en marche rapide, et quel que soit le cycle naturel, il est évident que nos conneries et nos dénis nous poussent au bord du gouffre.
Nous ne pourrons plus courir dans les airs, comme le coyote des dessins animés de notre jeunesse. Je ne suis d’aucun parti, si ce n’est celui de la vie, de sa protection, ou de ce qu’il en reste, à l’heure où les oiseaux ont disparu, et bien des espèces. Une observation scientifique, mais qui est aussi à la portée du premier quidam venu de plus de 50 ans, qui a été contemporain de cet ethnocide.
Tant de causes participent à la catastrophe...Pesticides, surpopulation, incapacité à changer de paradigmes. Ecolos , zozos ou pas, nous sommes tous dans le même sac. Que certains soient stupides, affairistes, opportunistes, technocratiques, c’est une évidence, qui n’occulte pas la sincérité et l’efficacité d’autres, qui se cognent au réel, ses lobbys et ses abrutis de toute espèce, d’ailleurs souvent protégés, contrairement aux oiseaux. Les tics prolifèrent dans la nature et la politique. Ils se nourrissent du sang de leurs victimes, après avoir attendu le bon moment pour leur tomber dessus..
Je suis d’accord avec les mesures de bon sens que vous proposez. L’état du monde catastrophique, peut curieusement donner une chance de se paramétrer à une meilleure qualité de vie, celle ci ne reposant pas évidemment sur le consumérisme et l’individualisation, mais sur ces exacts contraires. Car la catastrophe montre plus mieux que n’importe quelle rhétorique, la somme de nos actions délictueuses. 
L’homme étant d’ailleurs heureux qu’à mesure où il dépend des autres, et qu’il compte tout autant pour eux, dans ses affects, et dans la réalisation de son travail, de sa vie, des échanges. C’est donc le sens qu’il faut trouver, à l’heure où Carlos Gohn est en prison pour avoir juger qu’il n’en avait pas assez. Mais ce vieux monde a plus d’un scorpion, refusant tout changement, et préférant piquer la grenouille qui veut le sauver de la noyade, car c’est dans sa nature. « J’ai bien peur que la fin du monde soit bien triste », comme disait Brassens


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