Sergio Sergio 6 décembre 2018 08:10

Ces dessins me font penser aux projections de photons sur les victimes d’Hiroshima, laissant des traces sur les murs, hombres éternelles avec de la lumière au centre comme si le fantôme de la vie ne voulait quitter les limbes de son existence, de même que pour les corps figés de Pompéi, comparables aux personnages du Masque de cire, film terrifiant de mon enfance. On dirait que, à défaut de se souvenir des vivants, le ’corps mort’ aspire à la postérité, pour le fameux « plus jamais ça », étant donné que les vivants en sont incapables et du moment que cela se passe loin de chez soi.

Je reconnais, si c’est votre vélo, les sacoches ’Ortlieb’ et la selle ’brooks’ bien déformée ... Moi qui suis collé aux parcours longeant les canaux, comme si je ne voulais pas me perdre, attiré par l’eau (j’ai été plongeur en Martinique), j’ai parcouru un temps dans mon VW, le tour de la Bretagne, j’ai le projet de le faire en vélo, plus tard je l’espère, avec un retour dans le Nord par la Francette. Et puis là, vous me contrariez, les monts d’arrée à l’intérieur des terres me semblent bien séduisants, y trouve-t-on la plénitude, le calme rassurant des ’bords de l’eau’, les montées sont-elles ’méritoires’ ? Une invitation à l’introspection, qui souvent me fait oublier la difficulté de la montée, le fameux développement de secours.

Bien à toi, Sergio


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