Jonas Jonas 11 décembre 2018 22:41

@guylain chevrier "Sachant que, lorsque la Sorbonne était sous pouvoir catholique, elle était essentiellement un lieu de formatage religieux des esprits et de répression de la liberté de conscience, ce qui ne retire rien à son antériorité, qui a été ensuite dépassée par la conquête de l’esprit des Lumières et de la Révolution.« 

L’Esprit des Lumières et en particulier les textes de Voltaire, Diderot et de certains encyclopédistes ont effectivement été mis à l’index par l’Église catholique, car ils étaient contraires aux valeurs du Christianisme et à la Parole du Christ.

Intolérance, misogynie, racisme, antisémitisme  : l’Église condamnait ces textes qui promouvaient une nouvelle Humanité non basée sur la Parole de Dieu, mais sur la toute puissance de l’Homme voulant bâtir un monde nouveau.
L’Église catholique avait un temps d’avance sur son époque : elle avait compris les dérives de ces idéologies totalitaires mortifères qui allaient faire des millions de morts deux siècles plus tard.

 »Notre aumônier prétend que les Hottentots (namibiens, peuplade d’Afrique), les Nègres et les Portugais descendent du même père. Cette idée est bien ridicule.« 
Voltaire - »Les lettres d’Amabed« (1769) - Romans et contes - garnier-Flammarion p537

« C’est une grande question parmi eux s’ils sont descendus des singes, ou si les singes sont venus d’eux. Nos sages ont dit que l’homme est l’image de Dieu : voilà une plaisante image de l’Être éternel qu’un nez noir épaté, avec peu ou point d’intelligence ! Un temps viendra, sans doute, où ces animaux sauront bien cultiver la terre, l’embellir par des maisons et par des jardins, et connaître la route des astres. »
Voltaire - »Les lettres d’Amabed« (1769) - Romans et contes - garnier-Flammarion

 »La race des nègres est une espèce d’homme différente de la nôtre, comme la race des épagneuls l’est des lévriers. La forme de leurs yeux n’est point la nôtre, leur laine noire ne ressemble point à nos cheveux, et si on peut dire que leur intelligence n’est pas d’une autre espèce que notre entendement, elle est fort inférieure. Ils ne sont pas capables d’une grande attention.« 
Voltaire - »Essais sur les moeurs et l’esprit des nations« (1740-1756)

 »Les nègres sont grands, gros, bien faits, mais niais et sans génie.« 
Diderot - »L’Encyclopédie« - Humaine espèce (1755)

 »Les albinos, ces animaux ressemblant à l’homme, n’ont d’homme que la stature du corps, avec la faculté de la parole et de la pensée dans un degré très éloigné du nôtre.« 
Voltaire - »Essais sur les moeurs et l’esprit des nations« (1740-1756)

 »Enfin je vois des hommes qui me paraissent supérieurs à ces nègres, comme ces nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres et aux autres animaux de cette espèce.« 
Voltaire - »Traité de métaphysique« (1734-1737)

 »Il faudrait cloîtrer ces Nègres avec leurs femelles et conserver scrupuleusement leur race sans leur permettre de la croiser ; c’est ainsi seulement que l’on pourrait savoir combien de temps il leur faudrait pour réintégrer à cet égard la nature de l’homme.« 
Buffon - »Histoire naturelle« (1766)

 »C’est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre.« 
Voltaire - « Dictionnaire philosophique » « Tolérance », section I (1765).

« surtout qu’aucun Juif ne fasse le tour de ma maison en sonnant de la trompette, ne fasse tomber les murs, et ne m’égorge, moi, mon père, ma mère, ma femme, mes enfants, mon chat et mon chien, selon l’ancien usage des Juifs. ».
Voltaire - « Dictionnaire philosophique » « Tolérance », section V (1765).

« On ne voit, au contraire, dans toutes les annales du peuple hébreu, aucune action généreuse. Ils ne connaissent ni l’hospitalité, ni la libéralité, ni la clémence. Leur souverain bonheur est d’exercer l’usure avec les étrangers ; et cet esprit d’usure, principe de toute lâcheté, est tellement enraciné dans leurs cœurs, que c’est l’objet continuel des figures qu’ils emploient dans l’espèce d’éloquence qui leur est propre. Leur gloire est de mettre à feu et à sang les petits villages dont ils peuvent s’emparer. Ils égorgent les vieillards et les enfants ; ils ne réservent que les filles nubiles ; ils assassinent leurs maîtres quand ils sont esclaves ; ils ne savent jamais pardonner quand ils sont vainqueurs ; ils sont les ennemis du genre humain. Nulle politesse, nulle science, nul art perfectionné dans aucun temps chez cette nation atroce. »
Voltaire - « Essai sur les mœurs et l’esprit des nations " Chapitre VI, 1740, Œuvres de Voltaire, Paris, 1819, tome 13, page 298.


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