Christian Labrune Christian Labrune 19 décembre 2018 11:03

La cohérence en la matière me paraît bien légère quand on sait qu’il possède au moins 6 véhicules à moteur dont deux moins roulent au diesel.

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@siatom
Je ne vois rien là que de très conforme à la nature des choses, et M. Hulot se contente de vivre avec son temps. Montaigne le faisait déjà remarquer : « nul n’est comptable du vice ou sottise de son métier ». Il ajoutait : « et il y a du profit ! »

François Gervais, le climatologue dont je signalais plus haut le bouquin récent fait observer à la page 38 : « On comprend l’engouement des investisseurs et des financier pour ce formidable business [la transition climatique]. Ils accourent. 1600 vols de jets privés ont été décomptés au forum de Davos de 2015 dont Al Gore a fait l’ouverture . Dernièrement.le magazine Climate Change Business évaluait »l’industrie du changement climatique« à 1500 milliards par an : marché du carbone, officines et consultants en carbone, séquestration du carbone, énergies décarbonées, stockage de l’électricité, véhicules électriques, etc. Mais dans un avenir proche, les opportunités pourraient faire un bond quantitatif jusqu’à 7000 milliards par an ».

Dès lors, les deux véhicules diésel de ce pauvre M. Hulot à côté de 1600 vols de jets privés, ça ne peut quand même pas être la goutte qui fera déborder le vase ! Il faut bien qu’il fasse vivre sa petite famille. Vous n’aurez quand même pas, j’espère, la cruauté de vouloir qu’il aille pointer au chômage, comme ceux « qui ne sont rien » !


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