En Libye, l’attaque menée par la France visait à enterrer les traces de
corruption de Sarkozy, allant bien au-delà du mandat de l’ONU qui se
limitait à la défense de l’enclave de Benghazi
: la destruction de la Libye a plusieurs causes, pas seulement pour enterrer les traces de corruption dont vous parlez.
Les tenants de l’ordre mondial actuel ne veulent surtout pas qu’un état puisse se soustraire à leur joug, et M Khaddafi, aussi imprévisible qu’il était, était l’exemple type de l’« ennemi ».
Les dirigeants qui veulent vraiment le bien de leur pays, et qui ne sont pas assez « forts », ont tendance à ne pas faire de vieux os. Les Mobutu ont pu rester non inquiétés pendant plus de 30 ans, mais les Sankara n’ont pas eu cette « chance ».