Christian Labrune Christian Labrune 27 décembre 2018 23:36

à l’auteur,

Si on parlait de « liberté de croyance », cela signifierait qu’on serait libre de croire ce qu’on veut. Or, il y a des gens, dont je suis, qui pensent, mais ne croient rien. Il faudrait donc écrire, pour rendre compte de cette diversité des postures intellectuelles : « liberté de croire ou de ne pas croire », mais ce serait stylistiquement très lourd et de surcroît réducteur : l’alternative croire / ne pas croire est simpliste. Le chrétien croit, l’athée ne croit pas. Mais l’agnostique, de quel côté le situer ? Et celui qui croit et un jour et pas le lendemain ?

L’expression « liberté de conscience » évite ces difficultés et dit très bien que le citoyen n’a pas à rendre compte à l’état de ce qui se passe en son for intérieur.


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