Trelawney 8 janvier 2019 09:19

Quant à l’économie souterraine qui nourrit des milliers de familles et sans laquelle ces dernières seraient en grande difficulté, ses leaders, ses acteurs et ses petites mains seraient mal avisés d’attirer l’attention : le silence est d’or, la discrétion et la loyauté aussi, et la parole interdite dans ces cercles.

La vente de haschich en France représente un chiffre d’affaire d’environ 5 milliards d’euro. Cette vente se fait principalement dans les banlieues et les quartiers populaires et est réalisée par des personnes originaires du maghreb, car la production vient de là bas. Ces 5 milliards entrent directement dans l’économie du pays (achat d’habits de denrées, de voitures etc) et permettent aussi la survie économique des quartiers déshérités qui en font le commerce.

Ces 5 milliards proviennent du porte monnaie des étudiants, bobos, intellos etc. Et à 5 euros du grammes, ça vous fait une consommation de 15 grammes par ans et par habitants (bébés compris).

Cette économie souterraine est du pain béni pour le politique car s’il n’y avait pas cela, je vous laisse imaginer ce que serait une révolte gilet jaune avec un peu plus de champions de boxe et de karaté dans le mouvement. Donc l’économie souterraine est plus efficace que n’importe quel plan banlieue, n’en déplaise à Borlo.

Mais le haschich est une mode qui passe. Le terrorisme islamique est financé essentiellement pas les narco-trafiquants d’Amérique du sud et utilise la même main d’oeuvre que les vendeurs de haschich des banlieues. De plus l’Autoroute A10 (10 ème parallèle) qui part des ports de Carthagène et Barancilla pour arriver directement sur les zone de productions de haschich vous amène directement le produit en grande quantité vers nos banlieues. L’un associé à l’autre développe de manière exponentiel ce traffic. Tranquillement et en toute discrétion, la cocaine et ses dérivés (crac) s’ajoute au haschich. Et a 50 euros le gramme de cocaine, cela vous fait passer le CA de 5 à 15 milliards d’euro.

A 15 milliards d’euros le prix du trafic, la discussion se fait directement à l’Elysée et la contre partie est « pas de vague dans les banleiues »

Ce n’est pas une histoire de politique. C’est simplement du business


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