Loatse Loatse 10 janvier 2019 15:21

 c’est une énorme responsabilité pour ceux qui devront prendre une décision dans un sens comme dans l’autre dans l’intérêt de cet homme...

Toutefois sur le net, si les avis divergent, tous en en commun (à part ceux qui ne prennent en compte que l’aspect financier) d’exprimer de la compassion pour le sort de Vincent lambert, et de désirer que lui soit épargné toute forme de souffrance..

Etant privé de par son état quasi végétatif, de toute possibilité d’exprimer son libre arbitre, son devenir et peut être celui de patients dans un état similaire un jugement rendu qui sait, pouvant faire jurisprudence en la matière  ne lui appartient plus...

Certains tendent à croire qu’il existe encore en lui une capacité de faire preuve de volonté (et donc de vouloir vivre même lourdement handicapé), or, qui dit volonté dit aussi ressentis, ne serait ce qu’émotionnellement), d’autres qu’il n’habite plus son corps réduit à l’état végétatif, et que sa vie se résume à des automatismes, bref qu’il ne serait qu’un assemblage d’organe fonctionnant tant qu’une source d’énergie leur est administrée...

Mais dans ce deuxième cas se pose aussi la question de savoir si cet état (à condition qu’il n’engendre ni souffrances physiques, ni psychologiques intenses auxquelles nous ne pourrions ni remédier ni prévenir) ouvre encore le droit à la vie...(avec les soins que celui ci requiert)... et si notre définition de la Vie n’est pas limitée à nos connaissances en la matière, soit incomplète... réductrice.

 beaucoup d’entre nous craignent également que nous en venions petit à petit sous couvert de dignité, de droits de l’homme

à éliminer euh pardon euthanasier tous ceux qui pourraient présenter une charge pour nos sociétés : les vieillards souffrant de sénilité, les très lourdement handicapés, les déficients mentaux légers ou plus lourdement... et qui en l’occurence ne pourraient exercer leur libre arbitre du fait de leurs pathologies..

Aurions nous perdu confiance en ceux qui sont censés nous protéger de ces possibles dérives... ?

Pourquoi priver particulièrement cet homme, de ce dont bénéficient ceux qui sont dans le même état à moins me suis je demandée, le rendre d’apparence moins humaine à nos yeux qu’ un homme qui serait promené au soleil dans un jardin en chaise roulante, massé, stimulé ? En faire un symbole (mais de quel enjeu ?)

que des questions qui à ce jour restent sans réponses... mais un certain malaise demeure..


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