Attila Attila 18 janvier 2019 12:38

Réflexion intéressante.

Mais sur ce point, je pense que vous vous trompez :

"Ensuite, sauf à se penser comme libertaire, comme anarchiste, ils vont découvrir que se déclarer ni de droite ni de gauche, c’est historiquement être de droite, voire de droite extrême. « 

Christophe Guilluy nous a confirmé que la France d’en bas n’était plus représentée par aucun parti politique. La gauche populaire a disparu avec l’effondrement du Parti Communiste.

Le lambeaux de ce qu’il reste de la gauche a abandonné les classes populaires : le sociétal a remplacé le social. Les gilets Jaunes, c’est le retour du social.

En 1981, Georges Marchais écrivait : »La présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leurs familles, la poursuite de l’immigration posent aujourd’hui de graves problèmes « Lien

Mais il a écrit aussi : »C’est une conséquence du régime capitaliste, de l’impérialisme. Des millions d’hommes sont contraints au cruel exil en terre étrangère, loin de leur ciel et de leur peuple, parce qu’ils n’ont pas de travail chez eux « 

La préoccupation des effets d’une immigration incontrôlée dont profitent les gros capitalistes au détriment des classes populaires était une préoccupation de gauche.

La gauche actuelle ayant abandonné les classes populaires, les thèmes politiques que la gauche a rejeté ont été récupérés par le Front National de Marine Le Pen dans sa stratégie de dédiabolisation. Mais sans le volet anticapitaliste et anti-impérialiste du PC de 1980.

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Il y a quelques mois, j’avais écris : »Si un mouvement de défense des classes populaires devait émerger, pas sûr qu’il se réclame de la gauche"

On y est.

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