jack mandon jack mandon 20 janvier 2019 15:50

@Gollum

Tout à fait, et le Tao qui en est l’expression imagée, donc visuelle, vision atemporelle évoque la triade ou dialectique hegelienne à travers laquelle, depuis le début nous tentons de débattre, nous affrontant implicitement ou frontalement avec les légalistes formels aux conceptions binaires. La thèse manifestement représentée par la moitié nocturne ombrée, la femme yin portant en son centre lumineux l’animus, l’homme yang, l’imbrication en volute, chère au cancer, en creux inversée avec en son centre l’anima yin, dont le pharisien de l’histoire est malade, Dans l’histoire, Jésus et la synthèse, le cerclage des volutes antagonistes assemblées...la vie.

Comme je citais dans le papier, Héraclite, un des phares ante-socratique nous dit
« Ce qui est taillé en sens contraire s’assemble ; de ce qui diffère naît la plus belle harmonie, et c’est la discorde qui produit toutes les choses. » Héraclite

Pour le sujet malade, en crise ou simplement simplet, il faut exterminer la différence, ce qui revient à s’amputer de la composante féminine qui est en nous.

La sagesse de Jésus c’est d’être en prise avec le vivant, comme les phisiologues de la Grèce archaïque. C’est pour cela aussi que j’ai privilégié une représentation artistique à la fois érotique et sublimée, la synthèse accomplie par Bernini mais aussi par tout homme en quête de complétude.

La dialectique en finalité s’accomplit en nous, la vie hélas quelque fois n’y suffit pas. Tant que les chrétiens médiévaux chercherons Jésus entre les alto-stratus et les cirrus floconneux et s’attarderont à la lettre dans le déni du contenant infini...

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