Hugo Chavez était un parfait chrétien ; j’espérais que le nouveau pape entreprendrait de le béatifier, mais mon espérance a été déçue. Nicolas Maduro, lui aussi, est un saint homme, et j’ose espérer qu’un jour, dans les églises de la chrétienté, la statuaire saint-sulpicienne produira en grand nombre de ses effigies, devant lesquelles s’agenouiller, telles celle du Saint curé d’Ars ou celle de Saint-Vincent de Paul, généreux défenseur des pauvres.
Mais on ne peut être béatifié de son vivant, et c’est bien dommage. Laissons donc à Nicolas Maduro le temps d’achever le redressement économique d’un pays où la pauvreté, certes, a déjà complètement disparu, mais où l’opulence peut encore s’accroître un peu, jusqu’à réaliser vraiment le paradis sur terre. On n’en est déjà plus très loin.