Hervé Hum Hervé Hum 22 janvier 2019 22:42

la partie sur les médias est très juste, c’est tellement évident que devoir en discuter est déjà une aberration. Un média, propriété d’intérêts privés, ne peut que défendre et porter la parole de ses propriétaires. Certes, les dirigeants d’un média comme BFM, ne peuvent évidemment pas dire, ni reconnaître être un « simple » organe de propagande de la pensée du propriétaire et pour cela, doivent donner la parole à leurs opposants. Dans l’actualité présente le cas des gj, mais il ne faut pas confondre tactique (politique à court terme) et stratégie (politique à long terme). Dans le cas des gj, la tactique étant celle de la pêche au gros, c’est à dire, laisser du mou quand le poisson tire fort et le ferrer, lorsqu’il se fatigue. Vous connaissez la suite !

Par contre, la partie sur le RIC, souffre d’une aporie. En effet, tel que vous le présentez en ses 5 points, il est absolument incompatible et impossible à mettre en oeuvre dans la constitution actuelle. Autrement dit, e l’état actuel, le RIC, ne peut être qu’une version totalement édulcorée, aseptisée.

Ce que je veux dire, c’est que vous mettez la charrue avant les boeufs, car votre vision du RIC ne peut que procéder d’une nouvelle constitution, l’actuelle ne pouvant pas l’accepter.

Pour terminer, lorsque le vin est tiré, il faut le boire dit le proverbe, or, si ce que vous dites sur l’information est vrai, alors, c’est aussi vrai pour tous les autres domaines. Par exemple, la conséquence logique de la mise en place du RIC tel que vous le voyez, pose la question du secret des affaires, de la propriété de l’outil de production quand à l’usage qui en est fait et de son contrôle par les citoyens. En d’autres termes, votre version du RIC, porte en germe, implique la fin de l’économie capitaliste et l’avènement de l’économie communiste ou si vous voulez, mutualiste, où ce sont les citoyens qui exercent le contrôle de l’économie.

Sans cela, votre RIC, ne peut pas advenir !

Quant à la souveraineté, objet de notre débat, elle ne peut s’exercer qu’à l’intérieur, c’est à dire, seulement sur soi, pas au delà, car sinon, cela signfie simplement imposer à autrui sa propre volontée, domination totale, donc, relation maître/esclave.

Cela veut dire, qu’en relations internationales fondés sur l’entente cordiale, la souveraineté des nations n’existent pas, car si elles perdurent, c’est l’état de guerre permanent qui domine, c’est à dire, le rapport dominant/dominé.


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