Jonas 25 janvier 2019 17:19

@Hamed
Nous discutons politique , pas de théologie , je laisse ça aux spécialistes dont je ne suis pas. 

Le drame des musulmans c’est de ne pas pouvoir séparer la religion de la politique, ce qui est un obstacle à toute avancée. ( Mettre la religion de côté , ne veut pas dire abandonner sa foi. Croire est acte privé, respectable , comme celui d’être athée ou agnostique). 

Je vous conseil à mon tour , un livre qui vous ouvrira les yeux ,et vous poussera à la réflexion, sur cette incompatibilité de l’islam et de la démocratie, au sens occidental. Faire voter, comme le font certains pays arabo-musulmans ne constitue nullement une démocratie, c’est une farce. Au moins en Chine comme en Corée du Nord , on évite de parler démocratie. 

« Le rapport entre le politique et le religieux détermine en fait la configuratiin de ce que sera le futur de la démocratie dans le monde arabe. Et nous ne pouvons pas avoir une démocratie , si on ne sait pas séparer , la religion de la politique , ce qui est difficile en islam. En démocratie , c’est la volonté de l’homme , qui est le point central. En islam, c’est la transcendance , il faut appliquer les lois révélées ou inspirées à la société politique. , pour un démocrate cela est inacceptable . » 
 La deuxième Fatiha. L’islam et la pensée des droits de l’homme Ed.Puf, 2011, Yadh Ben Achour. Professeur en droit public , spécialiste des idées politiques de l’islam, membre de l’Institut de droit international. Il avait été nommé président de réforme politique de la Tunisie. 


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