velosolex velosolex 25 janvier 2019 17:22

Si l’on voit les personnages, eux ne nous voient pas, et une part du mystère vient de leur abandon, souvent, de se croire « hors champ ». Des plans qui ressemblent pas à ceux de la peinture habituelle, mais à ceux d’un photographe pratiquant le « street art », ou d’un passant, surprenant des scènes statiques, s’en en comprendre les enjeux. A l’insu de son gré, ou non.
Cette jeune femme sur le tableau représentée, ne jetterait pas t’elle un regard furieux vers vous de se savoir observée par un voyeur, si elle relevait les yeux.
Ne se déplacerait elle pas à l’ombre, afin de ne plus rendre sa jupe transparente ?..
.Il y a cette part d’intimité sourde, souvent restreinte aux chambres closes ( un sujet qu’il traite d’ailleurs souvent) qui est tout aussi prégnant dans les scènes extérieures, comme volées, dont celle ci est un modèle. 
On ne peut parler de quiproquo, ni de rien de définitif. Et c’est cela en partie qui rend ces tableaux sublimes. Pour le reste, on n’en sait pas plus. Ce sont des questions sans réponses. Ou le contraire. 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe