@nono le simplet
La dérive habituelle menant vers la déchéance, que vous soyez invité par les radios ou pas ; pire d’ailleurs semble t’il si vous êtes médiatique.
A un certain moment il semble que quelque chose d’Oedipien se passe pour les ex têtes de gondoles.
Un refus de voir de nouvelles luttes émerger, qu’ils n’avaient pas prévues, qui court circuitent leurs repères et leur influence. 
Les voilà conservateurs pur jus, flattant les puissants, espérant obtenir une place dans je ne sais quel académie d’happy few. La vieillesse est un naufrage. Mais certains meurent toujours trop vieux, même s’ils n’ont pas 40 ans. 
Jack London par exemple, après avoir défendu les valeurs socialistes, s’embourba au Mexique, critiqua la révolution zapadiste, et vanta les actions de l’oncle sam pour rétablir l’ordre. John Steinbeck, l’auteur des raisins de la colère, fit des reportages au Vietnam, vantant l’action des forces américaines. Dommage. Il aurait fallu qu’il finisse avec « voyage avec Charley », qui lui est un bouquin de route, sympathique, ironique et désenchanté sur ce qu’était devenu l’Amérique.