phan 31 janvier 2019 17:43
Le régime du président Maduro continue sa répression contre son opposition démocratique qui depuis plus de deux mois manifeste contre lui. Et aussi contre la pauvreté et contre la hausse des impôts et des taxes sur l’énergie qui frappent durement la population.
D’après nos informations et celles des défenseurs des droits de l’homme, les forces de répression du régime ont procédé à de très nombreuses arrestations de manifestants, y compris préventives. Les interpellations se font au prétexte, extrêmement vague et dénoncé par les avocats, de « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations ».
Selon l’hebdomadaire local l’Express, entre le début du mouvement de protestation et le 6 janvier dernier, 5 339 personnes auraient ainsi été placées en garde à vue, plus de 800 jugées en comparution immédiate et 152 mandats de dépôt.
La justice du régime a en outre prononcé des peines particulièrement lourdes dans le but évident d’intimider la population.
Le défenseur des droits de l’homme ainsi qu’Amnesty International ont aussi condamné l’usage disproportionné de la violence contre l’opposition démocratique par les forces de répression du régime : notamment le jet de grenades de désencerclement, les tirs directs de flashball ou de lanceurs de balles de défense (LBD) et l’usage de gaz contre la population civile. Différents observateurs ont relevé aussi le déploiement de blindés dans les rues de plusieurs villes du Venezuela.
Depuis le début du mouvement d’opposition démocratique au président Maduro, plus de 1700 manifestants y compris des journalistes, auraient ainsi été blessés , dont 93 grièvement.Certaines personnes ont également été tuées.
Le défenseur des droits a bien réclamé la suspension de l’usage des lanceurs de balles de défense en raison de leur « dangerosité », mais le ministre de l’Intérieur du régime a refusé .
Les ministres du régime de Caracas n’ont de cesse en effet d’accuser l’opposition démocratique de vouloir attenter aux institutions de la république bolivarienne et les médias officiels les diabolisent en permanence.

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