Oscar Ollo Oscar Ollo 30 janvier 2019 12:51

Pas de moi, mais je ne pourrais mieux dire :

Je me souviens qu’en 1970, George Wald supposait qu’il n’y aurait plus de civilisation d’ici 15 à 30 ans « si aucune mesure n’était prise pour faire face aux problèmes posés à l’humanité ».

1985 est passé, 2000 est passé.

 

Je me souviens qu’en 1970, Ehrlich assurait qu’entre 1980 et 1989, environ quatre milliards de personnes, dont 65 millions d’Américains, allaient mourir dans ce qu’il appelait le « Great Die-Off »

Et en 1989, le mur de Berlin s’est effondré.

 

Je me souviens qu’en 1970, le magazine Life affirmait (sur base des propos de scientifiques sérieux) : d’ici 1980, les habitants des villes devront porter des masques à gaz pour survivre à la pollution, et en 1985, la pollution de l’air aura réduit de moitié la lumière solaire sur terre.

 

Je me souviens qu’en 1972, le club de Rome « prophétisait » l’épuisement de toutes les ressources minières et agricoles avant 1990-2000.

En 1970, il y avait 3 milliards 600 millions d’hommes sur terre, en 2015, plus de 7 milliards : la famine a fait des ravages ?!

 

Je me souviens qu’en 1980, il ne restait plus que 55 ans de réserves mondiales de pétrole, selon l’US Geological Survey. Mais en 2014, le même organisme parlait de 125 ans.

Donc, il n’y aura plus de pétrole… bah non, finalement pas en 2035, mais plutôt en 2139.

 

Je me souviens qu’en 1980, c’était sûr et certain : en 1990, il n’y aurait plus de forêt, ni en Europe, ni aux USA, à cause des pluies acides.

En 2016, une étude constatait que depuis 35 ans, la couverture végétale de la planète s’étend, grâce à qui, grâce à quoi ? grâce au CO2, nutriment essentiel de tous les végétaux.

 

Je me souviens qu’en 1986, Der Spiegel reprenait les prévisions scientifiquement établies : le niveau des océans allait monter de 140 m.

Nous en sommes à 1, 5 mm/an…

 

Je me souviens qu’en 1988, The Canberra Times relayait l’alerte lancée par « les autorités » : d’ici trente ans, les 1 196 îles des Maldives seraient recouvertes par les eaux…

1988 + 30… = 2018. Les Maldives ont construit quatre nouveaux aéroports et de nombreux complexes hôteliers… au-dessus du niveau de la mer !

 

Je me souviens : en 1988, Roger Revelle, dont Al Gore avait été l’étudiant en 1967, appelait les membres du Congrès à la plus grande prudence au sujet du changement climatique, car les causes des variations du climat sont encore loin d’être comprises.

Ce à quoi Al Gore avait aussitôt répondu de manière cinglante  :

« Revelle is now senile. The debate is over ».

Déjà en 1988 !

 

Je me souviens qu’en 2006, Al Gore nous faisait pleurer sur le sort des ours polaires voués à l’extinction… alors qu’ils prospèrent depuis 30 ans. D’ailleurs, ils seraient apparus sur terre il y a au moins 1 million d’années. Ils en ont vu des changements climatiques !

Je me souviens qu’en 2007, Al Gore et le GIEC clamaient qu’en 2013, l’océan arctique ne serait plus du tout pris par les glaces en été.

Et… à la mi-septembre 2018, la glace arctique s’étend bien plus qu’en 2007 (472 000 km2 de plus) pour un total

d’ 1.2 million km2 soit plus que la superficie record de 2012.

 

Je me souviens qu’en 2007, Chirac plaidait pour une « gouvernance écologique mondiale » et qu’en 2018, nous en sommes là, gouvernés à coups d’injonctions GIECiennes, avec une politique énergétique ruineuse, des éoliennes à n’en plus finir (et ça ne fait que commencer) et que les taxes et surtaxes ne servent qu’à tenter de colmater le déficit budgétaire, accru par les sommes vertigineuses allouées à la lutte contre le supposé réchauffement climatique anthropique.

 

Je me souviens qu’en juin 2014, Laurent Fabius nous donnait moins d’un an et demi pour « sauver la planète ».

Et un an et quatre mois plus tard, Philippe Verdier était licencié de France Télévision pour la publication de son livre « Climat Investigation » et pour avoir signalé, dans une lettre ouverte au Président Hollande, l’inutilité de la COP 21.

« The debate is over », Verdier ne comprend pas l’anglais ?

 

Je me souviens qu’en 2014, le WWF affirmait que 52 % de la population des vertébrés auraient disparu ces quarante dernières années.

Et en 2018, on est encore loin d’avoir recensé l’ensemble des animaux de la planète. Comment fait-on pour produire un pourcentage sur un nombre qu’on ne connaît pas ?

 

Je me souviens qu’en 2014, le GIEC et l’OMM estimaient que de 1751 à 2004, le pH des océans serait passé de 8, 25 à 8, 14.

Oui, depuis 1751.

C’est de la science dure !

Le pH fut introduit en chimie pour la première fois par le chimiste danois Sørensen en 1893 et il n’existe pas d’autres moyens d’évaluation du pH que celui de la mesure pH-métrique directe.

 

Je me souviens du déchaînement médiatique de ces derniers mois, rabâchant toujours, sans cesse et sans vergogne, les mêmes vieilles prédictions qui se sont toutes révélées fausses jusqu’à présent, quitte à transformer les migrants vénézuéliens en « réfugiés climatiques » et à en rajouter dans le catastrophisme : tout ouragan, toute inondation, attribués systématiquement au « réchauffement/ changement/ dérèglement » climatique. A propos, Venise devait disparaître depuis déjà quelques lustres, mais est plus debout que Renaud…

 

Et j’ajoute :

COP 24 de Katowice

 

La COP est une conférence internationale qui depuis 24 ans tient chaque année la réunion de la dernière chance pour sauver la planète. Vous croyez peut-être que la planète avait été sauvée lors de la COP21 à Paris. Erreur. Tout reste à faire. C’est ce qui justifie la COP24, qui s’est tenue cette année à Katowice, le centre névralgique de l’industrie charbonnière polonaise. Le secrétariat de la COP24 publie en ligne la liste de ses participants, sur près de 1100 pages.

 

Plus de 21 000 participants.

Sans compter les 1500 journalistes accrédités, qui sont en partie rémunérés par les contribuables via les subsides à la presse. Ces 21 000 participants sont pour 14000 des délégués des gouvernements, et pour 6000 des représentants d’ONGs prétendument intéressées et compétentes. (Le solde est composé de membres d’organisations du système des Nations-Unies). Ils ont fait le bilan carbone de leur Barnum apocalyptique ?


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