Christian Labrune Christian Labrune 31 janvier 2019 12:03

La faible diversité génétique des plantes cultivés et l’obligation d’adapter l’environnement aux cultures font que ce n’est pas durable, les maladies et l’épuisement des sols auront raison de notre agriculture avec le temps si on continue comme ça.

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@sweach

On ne doit jamais oublier que la France a connu des famines jusqu’au XVIIe siècle. Madame de Sévigné revenant de ses terres de Bretagne écrit dans l’une des ses lettres qu’elle y a vu les paysans, à genoux dans la campagne, gratter le sol dans l’espoir de pouvoir déterrer quelque racine. Ce spectacle lui fendait le coeur.

Evidemment, la population de la France, à la fin du XVIIe siècle, dépassait les 20 millions d’habitants. Elle n’est plus aujourd’hui, grâce à la contraception, que de 65 millions. C’est ce qui explique que les famines soient beaucoup moins fréquentes.
Si nous étions encore 21 millions de Français, étant donné la diminution constante des rendements agricoles due à l’utilisation des machines, des engrais, des pesticides et de toute sorte de saloperies, Il y a longtemps qu’il n’y aurait plus rien à bouffer.

Si on tient compte de cette diminution spectaculaire de la population un peu partout, on est bien forcé de constater que, proportionnellement, la quantité des ressources agricoles a considérablement régressé. Si l’humanité veut survivre, il faudra qu’elle consente à se réduire, sur une planète désertique et glaciale, à une population globale qui n’excèdera pas quelques centaines de milliers d’âmes, comme avant le néolithique. Il faudra surtout qu’elle revienne à une agriculture plus saine, plus « bio », et qu’elle renonce à tant d’innovations imbéciles qui n’auront pas eu d’autre résultat qu’un effondrement des rendements et cette pénurie qui en est l’ultime conséquence et que, désormais, nous avons partout sous les yeux.


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