Garibaldi2 2 février 2019 12:12

@julius 1ER

Le droit du sol est inscrit dans la constitution de 1791. Elle reconnaît aussi le droit du sang, comme il est aujourd’hui reconnu pour les enfants nés à l’étranger d’au moins 1 parent français.

Le sondage :

https://www.valeursactuelles.com/societe/exclusif-huit-francais-sur-dix-veulent-abandonner-les-djihadistes-leur-sort-92961

ne dit pas que ’’90 à 95% des Français sont contre le retour des djihadistes’’ mais que, à 82%, ’’les autorités françaises n’interviennent pas et laissent ces personnes être jugées et condamnées sur place selon les lois locales.’’ 18% étant d’accord pour que ces mêmes autorités ’’obtiennent que ces personnes rentrent dans notre pays pour y être jugées et condamnées selon la loi française’’.

Moderatus oublie que rien ne peut obliger les autorités locales (les Kurdes syriens ne sont pas une ’’autorité locale’’) à juger ces terroristes, que ces autorités locales, quand elles sont constitués, sont en droit de les expulser vers la France (c’est le droit international) et que la justice française ayant une compétence universelle peut juger ces terroristes pour leurs crimes à l’étranger et leurs crimes vis à vis de la France (ce qui ne peut être le cas d’une juridiction étrangère n’ayant pas opté pour cette possibilité).

En somme, Moderatus prétend interdire aux autres ce qu’il prêche pour la France, à savoir expulser des criminels étrangers !

Ne connaissant en fait rien au droit concernant la réclusion à perpétuité, Moderatus oublie que pour le crime de terrorisme, un criminel terroriste peut être condamné à une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté illimitée. En clair : à la réclusion à vie.

(LOI no 94-89 du 1er février 1994 instituant une peine incompressible et relative au nouveau code pénal et à certaines dispositions de procédure pénale)

En fait, Moderatus pense que le mieux seraient qu’ils soient condamnés à mort et exécutés mais rien n’est moins sûr. Le risque de la détention à l’étranger, c’est que ces criminels se fassent la belle, par exemple par corruption ou compromission, et qu’ils continuent leurs méfaits. Les pays où ils se trouvent sont dans une totale instabilité et si ces criminels avaient dû terminer au bout d’une corde, ce serait déjà fait et le problème ne se poserait pas, rien n’obligeant localement à opérer à un jugement, fut-il expéditif !!!


 


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