Aristide Aristide 12 février 2019 20:08

@Traroth

ceux que vous appelez « les communistes »

Attendez, il s’agit des auteurs de ce billet dont je parle, initiative communiste, c’est dire comme ils le reconnaissent sans honte !! Ils vantent les vertus du mondialisme et de la financiarisation auxquelles n’a pas eu droit le Venezuela par le blocus et dont ce pays n’a pu bénéficier de ses effets positifs. Assez comique, non ? 

Le Venezuela dépend en grande partie de pays étranger pour le raffinage de son pétrole, par exemple. Comment peut-on contourner subitement un tel problème ?

Chavez dans sa grande lucidité ne le savait pas en 1998 que l’indépendance se construit, que distribuer la manne pétrolière sans construire une industrie autour, raffinerie, transport, ...Subitement ? Allons ,plus de 20 ans au pouvoir et pas le début du commencement de la sortie de ce modèle de type algérien consistant à vendre un produit brut en place de le valoriser par la transformation. Sans compter les retombées indirectes en terme d’emploi, d’éducation, de mise en place d’une économie autre qu’une économie de survie ou de rente ...

Oui mais voilà, un peu à la manière des chefs d’entreprise qui confondent chiffre d’affaire et bénéfice, les gouvernements chavistes ont distribué toute la rente sans grande originalité par un populisme bolivarien. Résultat, la production baisse et les prix montent à un niveau d’inflation astronomique annulant tous les bénéfices de cette redistribution !!!

alors que lorsque dans un pays capitaliste, la population est analphabète et meurt de faim, vous ne voyez là aucun problème.

A la différence que jamais le capitalisme ne promet le paradis. Comme la dynastie Castro qui a usé jusqu’à la corde les mêmes arguments, on voit l’état d’un pays qui ne peut retenir sa jeunesse.

De plus vous tombez assez mal, car je suis de ceux qui prônent un marché régulé. 
Alors, oui pour distribuer une partie de la rente dans l’éducation, la santé, ... mais cette politique consistant à museler les ambitions individuelles en arguant d’un populisme assez primaire est une catastrophe dont on voit les résultats aujourd’hui. 

PS  : Je ne suis pas votre pauvre.


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