Massada Massada 19 février 2019 13:46

Avec les sanctions Trump sur l’Iran les grandes entreprises ont quitté le pays : le pétrolier français Total et son homologue russe Lukoil, le transporteur naval norvégien Maersk, l’automobiliste Peugeot, les avionneurs Boeing et Airbus, le raffineur de pétrole indien Reliance, le géant de l’ingénierie allemande Siemens…
 
Puis, avec le deuxième train de sanctions, le 5 novembre, ce sont les dernières entreprises financières qui ont suivi le pas.

 
L’Iran n’a que des possibilités limitées d’action. Il peut se tourner vers des entreprises chinoises ou russes, mais ni les unes ni les autres ne seront prêtes à s’engager pour les mêmes montants dans une économie déclinante.

 

Téhéran peut contourner les sanctions en faisant vendre par l’Irak du pétrole iranien sous pavillon irakien… mais là encore, les bénéfices sont limités.

 

Le pouvoir, certes, tient encore. Mais les Iraniens n’ont plus aucune illusion. Et au fur et à mesure que leur situation se dégrade, leur colère ne peut que continuer à monter pendant que le régime continuera à s’appauvrir.


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