Jason Jason 19 février 2019 15:04

@Armelle

Bonjour,

En général, je suis d’accord avec vous. Mais il faut remarquer, comme vous le faites, que la démographie a augmenté de 50% en 50 ans, de 43 millions à 66 millions d’habitants. Or, depuis les années ’70 avec un tournant significatif dans les anées ’80, la croyance généralisée que le marché est la réponse aux besoins des populations constitue la doxa des gestionnaires gouvernementaux.  Corrélativement, l’Etat est un obstacle à l’expansion sans entraves de cette économie de marché.

D’où une double erreur de gestion : trop peu a été fait pour aménager cette croissance et tempérer le marché (régulation est un vilain mot), erreur ponctuée par des élections successives qui privilégient le court terme et les « mesures ». Le résultat est là : population vieillissante (moins d’actifs), chômage important et stagnant, manque de revenus nationaux et course aux emprunts. La réponse des gouvernants ? C’est pas moi (avec raison) c’étaient le autres.

Une fois que les avantages sociaux et les habitudes sont acquis, il est très difficile de faire machine arrière. Nous vivons dans « la société Nescafé », la satisfaction immédiate des besoins. Face à cela, les scandales des baisse de services, les délais, face à la demande croissante de productivité, de compétitivité, de revenus nationaux ne feront que s’amplifier.

Allons expliquer que le toujours plus n’est plus à la portée de la main. En 1835 il fallait 32 chaises de poste pour aller de Paris à Saint-Brieuc. Aujurd’hui, quand unTGV est en retard, ça fait la une du JT. Les gens répondent qu’on n’est plus au temps des diligences. Et pourtant ... Attendre chez le coiffeur, le dentiste ou le médecin est devenu intolérable. 

Que faire et vers où se tourner ? Une politique de gauche ? Ca n’existe plus depuis belle lurette. 

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