Shaw aka CVN42-OSe-F-HD Shaw 23 février 2019 11:56

Le raisonnement développé dans cet article est remarquable mais il a le tort essentiel à mon avis de s’enfermer de lui même dans un postulat limitatif et même concentrationnaire.

En effet, il impose une vision réificatrice des choses, dans le rapport de l’homme à l’objet, et par rebond dans le rapport aux autres.

Le tabou ultime de notre société et son enfermement morbide, est dans la production illimitée de droits de propriété non seulement sur les choses, mais surtout sur les idées et les process.

Or si la cause est entendue sur la propriété matérielle, qui peut legimement être inviolable et sacrée, la propriété intellectuelle est à son exact opposé la pire source d’oppression sociétale.

Et c’est un véritable acte de mystification.

Car alors même que l’axiome du droit de la propriété intellectuelle repose sur le principe que l’on est pas propriétaire de ses idées, tout le mécano réglementaire, législatif, constitutionnel et supra constitutionnel repose au contraire sur l’accaparement des marques, des process et du travail d’autre que soi même.

Seul un detricotage absolu de cette appropriation illégitime peut encore nous sauver de l’effondrement civilisationnel.

C’est un vœu pieux tant l’homme est bouffé jusqu’à la plus petite fibre de son être dans la volonté de défendre son empire sur de simples idées.

Mais à tout le moins en regard de cet article, il reste que tout processus de possession par l’homme devrait se limiter à ce qu’il contribue en propre et dans l’instant dans l’accomplissement d’une tâche, d’une construction ou une œuvre quelconque.


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