Gollum Gollum 26 février 2019 12:45

Bon j’aurai du mal à défendre Platon j’avoue n’avoir lu que le Timée et le Critias.

Pour autant je m’étonne de cette dévalorisation de Platon il avait anticipé cette absence d’éthique dont vous parlez. 

Platon classe les hommes en trois types : les pneumatiques, les psychiques et les hyliques (Du grec : hylé qui veut dire matière). Ces derniers sont mus par leurs désirs et la concupiscence.

Et bien évidemment ce sont les plus nombreux. Nos sociétés modernes sont composées en grande majorité par des hyliques. Et surtout, les élites politiques, financières sont des hyliques.

Les psychiques sont ceux tiraillés entre matière et esprit.

Vous parlez de la Bible. Pourtant rien de commun entre AT et NT.

Le christianisme a vu d’un œil beaucoup plus clément tout l’apport de Platon.

Amusant votre virage à 180°. J’ai fait quasi le même virage à l’égard du christianisme.

Vous écrivez : Les écrits de Platon ne produisent aucun fruit concret. Ils amènent à juger tout et tout le monde selon des critères moraux très stricts, à rejeter résolument les plaisirs des sens et ce qui fait la vie quotidienne de chacun, et à s’enfermer dans un intellectualisme stérile.


On peut en dire autant du christianisme tel qu’il a été pendant des siècles. Le moralisme chrétien a empoisonné le psychisme européen pendant des siècles. Lire Jean Delumeau là dessus. Quant aux plaisirs des sens je n’en parle même pas.

On peut, à juste titre, et comme l’avait bien vu Nietzsche, de névrose chrétienne. De culte de la faute, de la culpabilité, de la douleur. D’une charité obligatoire sous peine d’être ostracisé, montré du doigt.


Je ne suis plus charitable de façon automatique. Il m’arrive d’être très souple en fait.


Je passe sur l’aspect : interdiction de lire et penser ce qu’on veut en terre chrétienne pendant un bon bout de temps.. 

Sans compter la pédophilie quasi institutionnalisée, l’homosexualité sous-jacente (un bouquin vient de sortir : Sodoma sur le Vatican) liée selon moi à la nature même de la foi (refus de la raison d’essence masculine), la valorisation de la soumission (soumission aux pasteurs, aux dogmes, etc..), toutes ces exigences vont à rebours de l’esprit masculin qui veut savoir, raison, conquête, domination, victoire...

Tourt cela est exclu du christianisme de masse. Il ne faut pas s’étonner dès lors des mœurs délétères de nos prélats.


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