Nicole Cheverney Nicole Cheverney 26 février 2019 16:42

@CN46400

Bonjour, si l’on analyse la volonté d’en découdre des US avec les Vénézueliens, le motif est simple : main mise sur le pétrole, puisque le raisonnement de Trump ou de qui que ce soit à la tête de ce pays est toujours très court et sans grande portée de nature philosophique. Nous assistons de la part des US aux menées expansionnistes et brutales d’un Président et de ses acolytes qui se prétendent démocratiques. Le raisonnement est simple : je veux, je prends ! Comme disait Clinton parlant de la Lybie : we go, we see, we kill !
Par contre, en face, le peuple vénézuelien qui soutient Maduro dans sa large majorité— contrairement à ce que croassent les medias occicentaux à la botte— c’est autre chose. Pour la plupart d’origine amérindienne et métissé le peuple vénézuelien qui a porté d’abord Chavez ensuite Maduro ont en commun ce sang ancestral amérindien qui boue dans leurs veines et une sorte d’esprit de revanche qui remonte à fort loin, lorsque les blancs massacraient les populations nouvellement conquises lors de la colonisation des deux Amériques du Nord et Sud. Pour comprendre l’état d’esprit actuel des Vénézuelien, il faut au préalable comprendre pourquoi Bolivar puis Chavez ont gagné, bien avant les batailles, les coeurs de ces peuples-là. Lorsque Maduro parle, c’est à travers lui la statue de commandeur de Bolivar ou de Chavez qui parle et il est bien difficile pour un président américain tel que Trump ou tout autre président US de se hisser à ce ,niveau-là. Le problème des US, c’est qu’ils ignorent la force de l’âme profonde des peuples de la planète. Pourtant ils en ont fait la triste expérience avec le Viet-Nam, ils se prennent régulièrement des claques partout où ils profèrent leur sinistre idéologie de « gendarme du monde », et bien sûr, le Vénézuela risque, une fois de plus d’être pour l’armée Yankee un nouveau fiasco. Pour une raison aussi très militaire, c’est que le Vénézuela ce n’est pas la Syrie, une partie désertique où il est facile pour une armée de pérégriner à travers un pays. La géographie du Vénézuela, elle, est autrement plus complexe à conquérir. 
 


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