Paul Leleu 27 février 2019 21:25

@Pink Marilyn

pour comprendre le Rwanda et son « régime-change », il faut effectivement remonter à 1990.

A cette époque, l’agent américain Paul Kagamé (formé aux USA) rentre au Burundi pour déclencher une guerre contre le régime Rwandais pro-français. La France déclenche l’opération « Noroît », et repousse les Tutsis. En 1993, l’opération américaine est un échec. De plus les accords d’Arusha doivent entériner ce statu-quo, en donnant quelques concessions aux Tutsis.

Cela n’arrange pas les américains qui veulent justement dégager les français, et prendre le contrôle réel du gâteau. Pour ce faire, ils vont dyamiter les accords d’Arusha. Tuer le président Habyarimana, et provoquer lex extrémistes Hutus. Ce qui leur fournira un prétexte pour intervenir.

Dès le début du génocide, la France veut intervenir de nouveau, afin de faire stopper la tuerie. Mais les USA s’y opposent, et refusent à l’ONU la qualification de « génocide » qui aurait imposé une interposition internationale. En effet, le but des USA est de gagner du temps. Si « l’interposition internationale » a lieu trop tôt, elle aura pour effet -encore une fois- d’empêcher Kagamé de prendre le pouvoir à Kigali. Jusqu’à ce que sur le terrain la victoire soit aquise à Kagamé, les USA vont donc empêcher l’interposition internationale.

Une fois que la victoire est assurée, les USA lâchent du lest. A ce moment là le coup est joué. Kagamé est à Kigali, et la France est déconsidérée comme complice d’un génocide qu’elle a pourtant dénoncée la première.

Par la suite, Kagamé va chasser les intérêt français, mais aussi la langue française, et même la relgion catholique au profit des sectes protestantes américaines. Et le Rwanda va servir de base pour la conquête du Kivu et du Katanga.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe