@Paul Leleu
L’impasse de la guerre d’Algérie et l’inaptitude des gouvernements instables et sans autorité de la 4è république à les résoudre était pour le moins une « période troublée ». On a vu par la suite qu’une partie de l’armée était prête à un pronunciamiento, or en 58 la transition s’est effectuée selon les institutions, et la nouvelle constitution a été approuvée par referendum à une grande majorité. Mitterrand qui avait « critiqué » (là, c’est vraiment un euphémisme) la constitution l’a parfaitement appliquée lors qu’il est parvenu au pouvoir une vingtaine d’année plus tard, et à même fait correctement fonctionner pour la première fois la « cohabitation ».Il n’a même pas fait abroger le dispositif sur les « pouvoirs spéciaux » -appliqué une seule fois en 61- au cas où...
Quant aux « victimes », la fin de la guerre a permis d’en éviter un plus grand nombre, malgré les attentats des maximalistes des deux bords. S’est ouvert alors une phase de prospérité qui a profité au pays comme peu d’autres dans l’histoire.
L’allusion à Macron et Castaner est sans aucun fondement, nous ne parlons ni de la même période ni de personnages de même stature.
Ce n’est pas un « totem » chacun peut critiquer, pour peu d’avoir de vrais arguments tangibles, et non une posture acerbe.