velosolex velosolex 15 novembre 2020 23:35

@Bernard Mitjavile
Bien avant la révocation, la persécution des protestants est patente, et leurs droits sont durant plusieurs décennies de plus en plus bafoués. Louis quatorze ne supportait pas la diversité religieuse, et le désordre. Sans doute en relation avec l’époque de la Fronde, où son enfance s’était déroulée, sous l’ombre de Mazarin, une époque de trouble, faite de conspirations, certaines en voulant à sa vie. C’est en toute connaissance de cause qu’il envoie les dragons persécuter les cévenols protestants ; Les souvenirs restent intacts de cette époque de barbarie dans les cévennes. Louis quatorze a laissé des ardoises derrière lui. En Bretagne, la marquise de sévigné faisait de l’humour sur la population qu’on pendait aux carrefours, dans la répression qui a suivi le mouvement des bonnets rouges. A Rennes, des enfants, chose horrible, ont été mis au grilloir....Louis quatorze ce roi noir demandera pardon sur son lit de mort....Par contre Louis seize ne mérite sûrement pas le terme de roi des imbéciles que vous lui donnez.
La révolution a été préparé dans les esprits par deux rois calamiteux, Louis 14 et Louis 15, qui ont appauvri terriblement le pays, sans réformer un minimum l’imposition et les privilèges...On peut reprocher à Louis 16 d’avoir été faible, mais pas comme le roi des imbéciles comme vous le dites. Il hérite du trône par hasard. Le dauphin, son père, fils de louis 15 meurt avant la mort de celui ci. Son frère ainé, un garçon dont on s’accordait sur les mérites, succombe d’une chute ( de cheval en bois). Dés lors on le met sur le trône, et on l’affuble d’une femme elle aussi dépassée par les évènements. Ce couple très jeune et mal préparé va se retrouver à gouverner un pays traversé par l’esprit des lumières, sans avoir l’âge, la maturité à s’opposer à des conseillers voulant ne rien changer. On connait la suite. Louis seize conscient des réformes nécessaires, mais ne parvenant pas à soutenir Necker, qui est viré. La fuite précipite l’écroulement de la monarchie. Quand la machine se met en marche, rien ne peut ensuite l’arrêter, et sans aucun doute la radicalité des autres empires a catalysé la révolution quand le monarchie d’Autriche déclare que tous les parisiens passeront au fil de l’épée si on touche un seul cheveu du roi. La barbarie répond à la barbarie. 


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