velosolex velosolex 16 novembre 2020 00:21

@nono le simplet
L’auteur tente de retrouver l’esprit du temps à partir de pièces d’archives, et de statistiques. Il faudrait aller aux sources....Mais il me parait bien évident que l’on trouve ce que l’on veut trouver dans cette affaire. Il suffit de se mettre dans l’esprit des gens de cette époque, pleins d’espoirs, mais aussi de doutes, avançant pour demander quelque chose sans encore trop d’hardiesse, pour se douter qu’il était bien difficile pour eux de remettre en cause la place du clergé. Ainsi il ne venait pas à l’idée de remettre en cause la place du clergé. Je vois mal quelqu’un en Iran oser remettre en cause le pouvoir des ayatollah. L’église est toute puissante, et il est simplement inenvisageable qu’elle disparaisse. D’ailleurs, les gens sont attachés encore à la religion, c’est sûr. Ils espèrent pour beaucoup une place au ciel. Mais ce ne sont pas des idiots ; Ils voient bien le scandale de la noblesse de robe, dont toutes les famille aristocratiques placent un rejeton, après en avoir placé un autre dans l’armée, avec un titre offert...Pas de méritocratie, juste ’héritages de postions confortables.
Bref voilà pourquoi pour moi on ne peut interpréter les chiffres s’en oublier le contexte. Je reproche à cet article de vouloir traiter de bien trop de choses à la fois, des causes de la révolution, de celle ci, et de la guerre de Vendée, qui ne peut se comprendre que dans la dynamique d’une révolution aux abois. Ce qui est détestable c’est de faire le procès de celle ci en s’attachant à cet épisode qui fut effectivement horrible et honteux. Mais compréhensible dans son mécanisme mortifère en regardant l’ensemble : Le débarquement des troupes royalistes amenées à Quiberon par les anglais par exemple, et le siège de la France de tous cotés. De plus le pays à l’époque est parcouru de rumeurs d’invasion qui catalyse les décision aberrantes ; Des commissaires du peuple sont envoyés avec des ordres de répression qu’ils dépassent, comme Carrier à Nantes, quand il envoie au fond de la Loire des milliers de vendéens, de suspects, de curés, simples citoyens coupables de droit commun. La ville il est vrai est sous la menace d’une épidémie et d’une famine. 
Les révolutions française, ou Russe, engendrèrent bien des massacres. Mais des morts silencieuses étaient auparavant le quotidien des masses qui se mirent à espérer. C’est pour ça que les bleus, et plus tard les armées Napoléoniennes, je parle ici de la campagne d’Italie par exemple, furent acclamés, car elles représentaient un mythe de liberté, et d’espoir. ( on peut lire Stendhal) Ce qui explique aussi leurs victoires. La méritocratie de généraux de Vingt ans s’avérait plus pertinente que le peu d’empressement au combat de généraux simplement héritiers de leur charge 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe