phan 5 mars 2019 16:32

@Matlemat


Ce jour-là, David Ben Gourion est à Paris pour tenter de convaincre le nouveau gouvernement français de poursuivre l’aide ultrasecrète que la France apporte, depuis 1956, à Israël dans son programme nucléaire militaire, aide à laquelle de Gaulle, revenu aux affaires en 1958, voudrait mettre un terme.
L’aide en question est considérable : à la suite d’un protocole secret signé en 1956, des entreprises françaises construisent, à Dimona, dans le désert du Néguev, un réacteur « plutonigène » à l’eau lourde (une installation équivalente à celle que les Iraniens sont en train de bâtir à Arak…) et, à la suite un accord tout aussi confidentiel de l’année suivante, une usine de séparation du plutonium (que les Iraniens n’ont pas encore).

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