Arogavox Arogavox 6 mars 2019 00:00

@Gilles Mérivac
 oui, le comptage des bulletins dont le sens est un blanc (inconnu) est une fausse bonne idée, qui ne va pas au bout de du problème qu’elle laisse sous le tapis.
  
 Celles et ceux qui sous-entendent ou même expliquent qu’un pourcentage de ces faux voeux (vote = voeu / vote blanc = voeu de n’importe quoi !) devrait impliquer un impact sur la validité du scrutin (vote à refaire ? durée de mandat à diminuer ? ...), 
semblent se croire obligés de sauver un processus foireux en oubliant de le reconsidérer en profondeur.
Ils se permettent de traduire arbitrairement du non-dit, c’est à dire d’amalgamer au dispositif de scrutin l’inverse d’une humble écoute de l’expression individuelle (déjà fort limitée : genre onomatopée : oui/non ou un nom dans une liste !) censée être mesurée par ce scrutin !
 D’abord, ils devraient parler clairement, en cesser d’appeler « vote blanc » un « vote pour invalider ou pour raccourcir le mandat ».
 Et, dès lors qu’ils auront respecté ce premier point de parler vrai, il leur deviendra impossible de s’arrêter en chemin. Ils comprendront tout de suite, que plusieurs autres bulletins spéciaux devraient alors compléter celui-là pour remplacer leur improbable « bulletin blanc » :
 un bulletin spécial « vote pour exiger le changement de cet actuel système de scrutin »

 un bulletin spécial « vote pour exiger le changement de la Constitution actuelle »
 un bulletin spécial « vote pour accepter n’importe quoi de peur que d’autres veuillent remettre en cause l’actuel système de scrutin »
 un bulletin spécial « vote pour accepter n’importe quoi de peur que d’autres veuillent remettre en cause l’actuelle Constitution »
_ etc ..

 Et même en respectant tout cela, comme vous dites, ils ne feraient que mesurer à peine plus finement l’hétérogénéité des déterminations dans la population.

NB : d’autres approches restent envisageables ...


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