Hamed 6 mars 2019 21:24

@delor

Je pense delor que vous vous mélangez les pinceaux. Ce n’est pour vous blesser. Mais c’est vrai, vous partez de Freud, Lacan, Sartre, etc., et m’assénez le moi, le soi. A mon sens, ce sont certes des instances psychiques mais virtuelles.

Vous m’assénez : « Il me paraît pour le moins prétentieux d’affirmer que « ce qui nous différencie des autres espèces vivantes sur Terre … c’est cette faculté humaine que nous avons, la pensée ».

C’est votre droit d’apporter un jugement, mais est-il juste ? Pour preuve vous ajoutez que « Des chercheurs ont découvert que certains virus émettaient des signaux encourageant leurs semblables à « épargner » momentanément leur hôte pour éviter la destruction complète de leur habitat. Si l’on savait que les bactéries échangent des signaux, c’est la première fois qu’un tel système de communication est mis en évidence chez des virus » (source Soline Roy - FIGARO.Santé - 23/01/2017). Il faut bien que ces micro-organismes pensent à ce qu’ils vont faire pour émettre de tels signaux dans un tel but. Il y a nécessairement une « intention » dans cette démarche stratégique. »

Mais ces chercheurs ont abouti à cette conclusion après bien des recherches. Et dans un certain sens qu’ils confirment ce que j’ai énoncé.  Dans le qui sommes-nous ? J’ai indiqué : « Nous sommes des humains. Nous savons que ce qui nous différencie des autres espèces vivantes sur terre, animales et végétales, c’est cette faculté humaine que nous avons, la « pensée ». » 


Et donc certains virus émettent des signaux qui peuvent s’assimiler à une pensée animale, instinctive comme programmée.

Et nous delor, ne sommes-nous pas dès lors programmé sauf que nous nous ne sentons pas, croyant agir mais en réalité, ce n’est pas nous qui agissons mais notre pensée qui nous fait agir. Comme moi, ma pensée me dit en ces instants de vous répondre. En clair ce n’es pas moi qui vous réponds mais ma pensée qui réponds à la vôtre.

Vous me dites « Vous confondez allègrement deux choses : le « soi  » et le « moi ». Le « soi » est ma part essentielle et immatérielle source de mes pensées, c’est le conscient, « l’œil qui était dans la tombe et qui regardait Caïn » (Victor Hugo – La conscience), il met en œuvre un instrument matériel appelé « cerveau  » ; le «  moi  » est ma part existentielle, amalgame de pensées et d’émotions, enregistrés par mon cerveau sous forme de schémas mentaux, il ne pense pas il réagit en se projetant à l’extérieur de manière masquée, c’est le subconscient. »

 

Vous me récitez là Freud, Lacan, Jung, etc. Ce ne sont ici que des commodités psychiques pour scinder la conscience humaine en plusieurs instances le moi, le soi ou le ça, le surmoi, le conscient, l’inconscient, etc.  La logique serait plutôt de dire que la pensée c’est la faculté abstraite la plus essentielle qui définit l’essence humaine. La plus transcendante, la plus immanente dont on ne sait rien sinon qu’elle est la condition même de notre existence. C’est elle qui tout en nous permettant, d’exister, de vivre, d’aspirer à tout dans ce cosmos où l’humain est plongé nous indique aussi la place que l’on occupe dans cosmos.

 

Quant au moi, le soi, ce ne sont que des commodités qui d’ailleurs ne servent qu’aux psychologues et non au commun des mortels. D’ailleurs qui a donné ces commodités psychologiques ? Est-ce l’homme ? Il est évident que non. C’est sa pensée spéculative qui lui a offert cette vision. Comme elle a offert aux hommes du Moyen-Âge, pendant plusieurs siècles que la Terre était plate.

 

Et gare, à cette époque, qui viendrait contredire l’Église. C’est le bûcher. Et même le bûcher venait de l’ordre de la pensée. Aujourd’hui, la pensée a évolué ? Non, elle a communiqué la vraie version, la Terre est ronde. Qui commande la pensée ? Je vous le laisse deviner.

 

Donc Jean-Paul Sartre avait le droit de dire tout ce qu’il voulait ou plutôt ce que la Pensée lui a communiqué, des choses certes justes, mais des choses aussi fausses.

 

Dire, par exemple, « de Jean-Paul Sartre était visiblement « pollué » ou « perverti » par la pensée de Pascal qui avait dit « je pense donc je suis » », ça c’est votre idée. Et cela ne signifie que vous êtes dans le vrai ou du moins ce qu’elle vous a communiqué.

Aussi, pour terminer merci pour le post, d’autre part le sujet ici est très complexe, parce qu’il parle du sens de l’existence même de l’être humain...


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