Hervé Hum Hervé Hum 4 avril 2019 14:19

@maQiavel

Parce que dans son acception historique, l’esclave est bien meuble, non pas parce qu’il ne mène pas des actions qui requièrent des capacités cognitives mais parce qu’il est acheté et vendu par des individus sur un marché concurrentiel comme un bien meuble.

Je le répète, ici, je ne parle pas de son acception historique, ni du fait qu’il puisse être vendu ou non, mais de la compatibilité entre le sens du mot et la réalité physique. Le fait que seul celui qui est effectivement traité comme un meuble, est un esclave selon le sens donné au mot, pas celui dont on veut exploiter les capacités, qualités cognitives propre à l’humain. Dans ce cas là, vous pouvez garder le mot parce que vous pouvez le vendre, je ne nie pas cela, mais dans la réalité, ses conditions de vies ne sont plus celles d’un esclave au sens propre du mot, soit donc, il n’est plus traité comme un bien meuble, mais comme un être vivant, devant donc respecter ses besoins et surtout, un minimum de ses désirs pour qu’il y trouve intérêt. Et plus vous voudrez exploiter ses qualités, plus vous devrez le motiver par l’intérêt, c’est à dire, satisfaire ses désirs matériels. Ce qui n’a aucun sens pour un bien meuble !

En cela, je respecte scrupuleusement le sens du mot « esclave » et ne le détourne pas en me focalisant sur un point, pour le violer par ailleurs. Ce qui a permis de traiter des gens en esclave, tout en leur faisant croire qu’ils ne l’étaient pas en parlant de salarié. C’est la réalité de sa condition qui définir le mot, pas l’inverse, sauf si votre but est de manipuler les esprits.


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