Hervé Hum Hervé Hum 19 avril 2019 15:21

@maQiavel

J’avais délaissé cet échange !

Ce que vous ne voulez pas considérer et que votre commentaire confirme, c’est le fait que ce n’est pas le maître qui décide du traitement de l’esclave, mais ce qu’il en attend. C’est cette « subtilité » que vous ne voyez pas et qui est fondamentale à mes yeux, et totalement accessoire pour vous. Sur ce point, nos points de vues sont inconciliables. Comme je vous l’ai déjà écris, l’ouvrier des mines du XIXème siècle n’avait pas le statut juridique de l’esclave, mais son traitement était celui d’un esclave en tant que tel, c’est à dire, TRAITE COMME BIEN MEUBLE. le statut sert seulement à dissimuler la réalité de la condition sociale des êtres, or, ce qui m’intéresse, c’est de voir derrière ce qui se cache à l’intérieur et non comme vous, ne voir que la façade.

L’esclavage est, par définition un traitement, celui de réduire la condition humaine au niveau d’un bien meuble et toutes vos références historiques ne sont que le fait de cette volonté de tromper, abuser et soumettre l’individu. Je n’y adhère pas et je me fous d’être en opposition frontale avec vos historiens ou philosophes maîtres en sophisme. En tant qu’être humain, c’est mon traitement qui m’importe le plus. Si mon statut juridique est en accord, très bien, s’il est en désaccord, c’est mon traitement que je considèrerais d’abord, pas mon statut juridique.

Ensuite, vous persistez à défendre l’idée de l’esclave riche, sous prétexte qu’ils appartiennent à un ordre ! C’est ridicule. puisque cet ordre était celui d’appartenir à son maître et donc, cet ordre ne donne aucun droit sur la richesse accumulé, celle ci appartenant, de fait, à son maître. Votre raisonnement est une aporie et votre commentaire ne la lève pas. Un mot ne peut pas servir d’argumentation s’il est vide de sens au sujet auquel il se rapporte.

.La preuve historique tient uniquement dans le fait que c’est le rapport à la propriété qui définit l’ordre social, c’est à dire, dès l’instant où celle ci est respecté, vous pouvez donner l’illusion aux pauvres qu’ils gouvernent. Pour prouver le contraire, il faut donner un exemple où les pauvres décident de supprimer la propriété et la prise d’intérêt qui en découle, et qui constitut en lui même un impôt privé. Or, dans ce cas de figure, l’histoire montre que c’est un cas de guerre civile.

Autrement dit, les riches acceptaient que les pauvres « gouvernent » sous condition de continuer à les servir, pas dans le cas contraire.

J’attends vos exemples où les riches acceptent la volonté des pauvres de régir la société avec la communauté des biens, le partage équitable de richesses produites selon son mérite et non sa position sociale. Donc, sans propriété par laquelle une personne peut devenir riche.


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