Hervé Hum Hervé Hum 25 avril 2019 08:55

@maQiavel

Je vous l’ai dit, nous avons deux positions inconciliables, à chacun de choisir la sienne suivant ce qui lui paraît logique.

vous ne pouvez pas acheter et vendre comme un bien meuble, autre chose qu’un bien meuble. Ce qui inclue son traitement.

Ne pas vous traiter comme bien meuble, tout en affirmant vouloir pouvoir vous vendre comme tel, est incompatible avec la logique élémentaire, c’est du sophisme ou manipulation mentale. Dans tous les cas, lorsque une personne ne voit plus son esclave comme bien meuble, il lui offre l’affranchissement, dans le cas contraire, il essaie d’avoir le beurre et l’argent du beurre, c’est à dire, obtenir de l’esclave un travail supérieur à celui d’un meuble ou bête de somme, tout en le maintenant dans la condition d’esclave, c’est à dire, sans qu’il puisse trouver d’intérêt.

Dès l’instant où vous reconnaissez la condition humaine comme inaliénable en son principe, vous ne pouvez plus réduire à la valeur d’un bien meuble une personne humaine, c’est de la logique causale élémentaire. Un être humain ne peut donc être vendu et acheté comme bien meuble qu’à la condition de réduire son identité à cette valeur, sinon, c’est impossible. De plus et vous en convenez vous même, c’est le maître seul qui décide s’il réduit ou non l’esclave à cette condition quant à son traitement. IL dispose donc de l’arbitraire total. Sauf que s’il en attend autre chose, il devra le traiter selon ce qu’il en attend et non pas comme il l’entend lui. C’est à dire, traiter un esclave comme bien meuble et lui demander un travail intellectuel. Voilà pourquoi il y avait la possibilité d’affranchir un esclave et pourquoi, un esclave pouvait accumuler de la richesse sans que son maître la lui reprenne sans raisons, alors que juridiquement, il le peut. C’est la réalité physique qui commande à l’imaginaire humain quant aux moyens pour atteindre son but, pas l’inverse comme vous pouvez le croire.

Libre à vous de rester sur ce type de sophisme, comme celui qui nous a opposé au sujet de la démocratie, qui est absolument incompatible avec la notion de secret d’Etat, puisque cela viole la définition du mot démocratie. Idem sur le fait que la démocratie implique qu’il n’y ait pas de classes sociales aux intérêts contradictoires, mais seulement convergents. C’est de la logique causale élémentaire que des milliers d’années de mensonges ne peuvent pas faire changer en réalité, sauf dans l’imaginaire humain de ceux qui se laissent manipuler. Sur ce point, les athéniens ne se laissaient pas abuser comme vous aujourd’hui et comme cela suit la logique causale, je crois ces faits historiques.

Vous utilisez les mots pour tromper et vous laisser tromper, j’essaie de faire l’inverse.

ainsi, lorsque vous me parlez d’ordre au sujet de l’esclave pour soutenir l’idée absurde de l’esclave riche, alors que son ordre consiste à êtres aux ordres des autres, appartenir aux autres ordres, lui interdit de facto d’être lui même un ordre au sens où cela lui donnerait les moyens de défendre une condition qui repose sur le fait que cette condition ne peut rien défendre, puisque la propriété d’un maître. L’esclave ne peut que défendre sa propre condition vis à vis de son maître et non pas en tant qu’ordre, c’est totalement absurde !

Idem pour l’égalité femme/homme, vous prenez un mot pour noyer le poisson.

Juridiquement, donc selon l’égalité formelle, la femme est l’égale de l’homme, dans les faits, l’égalité réelle, son traitement en certains domaines ne l’est pas. Si on s’en tient à votre mode de pensé, la femme ne devrait pas se soucier de son traitement réel, mais uniquement considérer le fait juridique ; formel, or, pour elle, c’est la réalité de son traitement qui définit si l’égalité juridique est vrai.

Votre argument faisant appel au « fait social » n’apporte rien au raisonnement, seulement ajouter un terme pour jeter la confusion et « noyer le poisson ». Ce n’est pas l’égalité homme/femme qui est un « fait social », mais la volonté de faire de cette égalité une réalité sociale. C’est exactement le même processus que pour faire d’une personne un esclave, cela procède aussi de la volonté de mettre en place un système permettant à une personne de disposer de la vie d’une autre. Il s’agit, là aussi, d’un fait social, celui de l’époque antique.

Je vois que vous êtes devenu, par la force de vos lectures, un véritable maître sophiste, peut être à l’insu de votre volonté, mais les faits sont là.

Il y a les faits historiques et leur interprétation qu’en font ceux qui les décrivent. Les faits, obéissent à la réalité physique, qui obéit à la logique causale et est le seul moyen de vérifier si l’interprétation est conforme à la réalité historique. Ainsi, dire qu’on vit en démocratie est faux, car non conforme à la logique causale qui interdit le principe du secret d’Etat, le secret des affaires sur tout ce qui touche le domaine public, or, si la gouvernance d’un pays ne relève pas du domaine public, n’est pas totalement transparent, parce que par définition ne peut pas être tenu secret du public, alors, il n’y a pas de démocratie possible. Voilà comment on évite de se laisser manipuler par des historiens à la solde de ceux qui les payent... L’ordre des propriétaires !


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