Arogavox Arogavox 14 mars 2019 01:22

 Et puis si d’innombrables (et non dénombrés) Français récusent comme moi ce que vous appelez « la procédure du grand débat » ce n’est pas seulement parce que nous n’avons pas confiance dans ce machin sorti de la cuisse de jupiter. 
  Qui a été informé, avant le lancement de cette « procédure » de tous les détails de ses protocoles ? Qui a su, avant d’être mis devant le fait accompli (lancement de cette ’procédure’) comment, très précisément seraient réalisées et validées les ’synthèses’ qui en seraient échafaudées, et quel serait l’impact de ces ’synthèses’ sur les décisions politiques qui sont supposées devoir couronner tout cet investissement d’efforts et de phynaces publiques ?
  Si la majorité des Français n’a pas eu (et n’a toujours pas) le sentiment d’avoir pu accéder (en les comprenant grâce à un énoncé clair) à ces information, il est bien évident que cette majorité de Français n’a pas pu cautionner et valider cette prétendue ’procédure’.
  Alors de deux choses l’une :
   si le gouverne-ment s’amuse (ou amuse la galerie) a gaspiller l’effort et les deniers publics par des consultations qui n’ont aucun effet, honore-t-il le mandat que lui assigne l’actuelle Constitution française ?
  si le gouverne-ment argue de ’synthèses’ d’une ’consultation’ non reconnues par une majorité de la population, donc par le peuple, pour imposer à tous des actes politiques, c’est bien qu’il abuse de façon anticonstitutionnelle d’un système de légitimation qui exclue le recours à un tel artifice pour exercer la souveraineté nationale. (Qu’on y accorde confiance ou pas, ces ’synthèses’ de ’consultations’ ne sont pas les voies d’accès à la souveraineté, qui sont précisées dans notre constitution comme étant les élections et le référendum tels que précisés dans cette Constitution française)


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