Eric F Eric F 15 mars 2019 19:44

Pour qui a une petite connaissance de l’histoire, et notamment de la situation de l’Europe occupée sous la botte nazie, le rapprochement de l’UE avec le nazisme est tout simplement surréaliste.

Il y a bien évidemment dans l’article des critiques justifiées, notamment le caractère technocratique des institutions européennes, et le fait que sa construction et ses élargissements se sont déroulés en mettant les peuples devant le fait accompli, ce qui est du reste reconnu par les fondateurs (style despotisme qui se considère éclairé).

Il est exact que dès l’origine elle était « atlantiste », ceci étant on peut constater que la Grande Bretagne, tête de pont étasunienne en Europe, a d’abord refusé d’en faire partie, les USA ne pouvaient voir d’un bon œil une entité économique concurrente. Et lorsqu’elle a fait candidature, de Gaulle a refusé justement pour éviter un entrisme anglo-saxon purement libéral -ce qui s’est produit par la suite-.

Les initiateurs de la CEE, qui regroupait à l’origine des états d’un niveau de développement et de couts assez homogènes, n’avaient certainement pas imaginé qu’elle s’élargirait aux pays de l’Est avec des disparités énormes si on prend les extrêmes Bulgarie vs Suede. Le fonctionnement en est évidemment altéré, à quoi s’ajoute l’unanimité de plus en plus improbable de par le nombre et la divergence des intérêts. Les affairistes évidemment se frottent les mains, vaste espace de consommation avec de la production low cost intégrée.

Le dernier paragraphe de l’article concernant l’aspect « racialiste » est ubuesque, par définition l’Union européenne regroupe des pays d’Europe. Il existe aussi une Union Africaine, une Union des pays d’Amérique Latine, etc. Par ailleurs il faut noter que l’UE est plutôt favorable à l’accueil massif de migrants issus d’autres continents (ce qui lui est souvent reproché), et est plutôt cosmopolite au niveau économique.


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