Christian Labrune Christian Labrune 15 mars 2019 11:14

@leypanou

Non, ce n’est pas du tout de l’ironie. Ceux à qui il arrive de me lire sur ce site ne peuvent pas ignorer que je suis un écologiste enragé, un partisan extrême de la décroissance, terriblement soucieux du devenir d’une planète qui ne va pas tarder à devenir un enfer si nous laissons de parfaits salauds produire en masse du CO2. Certes, je viens d’allumer un cigare qui va aggraver encore un peu la situation, il faut bien que je l’avoue, mais je ne le ferai plus. C’est le dernier. Cochon qui s’en dédit.

Renoncer au pétrole quand le Venezuela dispose de gigantesques réserves, c’est très bien. Habituer peu à peu les habitants à se passer de l’électricité, c’est encore mieux. Les bougies produisent du CO2, mais bien moins en fin de compte que des centrales thermiques. Dans les pays développés comme le nôtre, nous mangeons trop, nous gaspillons. Organiser une économie fondée sur la pénurie, c’est excellent, ça oblige les citoyens à faire preuve d’imagination. et la panne d’électricité prouve bien qu’ils en sont tout à fait capables. Peut-être parviendraient-ils même à vivre sans argent, et à trouver le moyen de se nourrir sans même y être aidés. J’ai beaucoup apprécié, en ce sens, le refus de l’aide alimentaire américaine qui eût été contraire à une saine pédagogie déjà très bien mise en oeuvre. Qui ne se souvient de la grande famine en Ukraine, au début des années 30 ? Il n’y avait vraiment plus rien à bouffer, mais les Ukrainiens se sont très bien débrouillés ; dans les campagnes, on a redécouvert le cannibalisme et le pays, en fin de compte, s’en est trouvé mieux. Quatre ou cinq millions de koulaks, en tout cas, minorité de sales profiteurs capitalistes ennemis d’une économie vraiment socialiste, auront été radicalement éliminés par la faim en moins de deux ans. C’est aussi admirable que l’oeuvre malheureusement inachevée de Pol Pot dans le Kampuchea démocratique. Je dis inachevée, parce qu’il reste malheureusement des Cambodgiens au Cambodge : beaucoup ont quand même réussi à survivre, même parmi ceux qui étaient restés sur place. C’est bien fâcheux, mais l’idéal n’est pas de ce monde.

Puissent tous les Vénézuéliens crever en masse, prochainement, pour la plus grande satisfaction de tous les amis de M. Mélenchon, notre maître à tous, et pour la plus grande gloire du socialisme éternel.

Viva la muerte !


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