Les électeurs européistes, quant à eux, ont des profils bien plus simples :

— Les lycéens formatés ad nauseam par les profs et le programme scolaire, même et surtout dans les écoles privées.

— Les retraités aisés (qui disent « evec l’euro c’est pratique pour voyager en Europe dans les pays pas chers). Le chômage engendré par le libre échange, ça ne les menace pas.

— Les bobos du PS et de son remake, pour qui c’est un dogme du parti. S’ils sont au chômedu, pas grave, c’est papa Etat qui doit payer, c’est le »revenu universel", le nouveau modèle de société (pendant que les Chinois travaillent, payés par l’emprunt perpétuel tant que l’euro ne se casse pas la pipe).

— Les salariés aisés qui ne se croient pas encore menacés par la restructuration de leur multinationale. (Et qui se trompent d’ailleurs de plus en plus à ce sujet). Eux aussi, comme les précédents, sont très méprisants envers les eurosceptiques. Américanolâtres, adhérents à la paranoïa pro-guerre des impérialistes, ils se considèrent comme les méritants qui sortent du lot au milieu d’un pays d’inutiles. (Même pas besoin d’être banquier pour ça).

— Et bien sûr, le téléspectateur qui se croit cultivé (car le consommateur de séries à deux balles se fout du sujet).

Donc ça fait du monde sur qui les acteurs désignés dans l’article peuvent compter !