phan 19 mars 2019 14:14

@LOKERINO

Cuba : Le matin du samedi 15 avril 1961, huit bombardiers américains B-26 peints aux couleurs cubaines (dans l’intention de faire croire qu’il s’agissait d’une rébellion cubaine et non d’une attaque américaine), en violation des conventions internationales, décollèrent du Nicaragua et attaquèrent les bases aériennes de La Havane et de Santiago (sud). Les avions américains bombardèrent les aéroports et aérodromes du pays, détruisant une grande partie des avions au sol (civils et militaires).

Pérou : À nouveau autorisée en 1945, l’Alliance populaire révolutionnaire américaine soutint le président José Luis Bustamante y Rivero (1945-1948) qui, renversé par le coup d’État militaire du général Manuel A. Odría d’octobre 1948, augura du début d’une dictature. Des élections sont pourtant organisées en 1962, et remportées par le candidat apriste Víctor Raúl Haya de la Torre. Toutefois, un coup d’État militaire dirigé par le général Ricardo Pérez Godoy empêcha le respect de la légalité. La junte organisa à nouveau des élections l’année suivante, qui furent remportées par Fernando Belaúnde Terry, fondateur de l’Acción Popular, qui demeura en place jusqu’en 1968.
L’argument que l’on utilise pour justifier l’intervention militaire américaine est celui de la lutte contre le narcotrafic et le terrorisme. Ceci est une vieille et fausse chanson. En 1965 elle est devenue très à la mode lorsque l’administration Belaunde Terry accepta l’opération appelée : « Opération Ayacucho » laquelle ne donna aucun résultat.

Tandis que pour l’Irak, je vous laisse avec les ADM (Armes de Délire Maximum).


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