sls0 sls0 19 mars 2019 17:44

@leypanou
C’est vrai que Rubio c’est une vrai saloperie et est souvent derrière la merde en Amérique latine.
J’ai essayé de remonter à la source de vottre lien, pas de copie du tweet.
Du coup j’ai regardé le compte tweeter de ce con, pas de trace de ce tweet.

Sur un groupe hydraulique les sécurités automatiques sont :
Survitesse et baisse de la pression d’huile de graissage.
Intervention humaine pour vibrations importantes.
On peut aussi arrêter via le coup de poing pour tout autre événements.
Tout ces paramètres sont suivis et enregistrés et il y a une pré-alarme.

Pour la survitesse c’est mécanique, en cas de survitesse une masse via la force centrifuge s’excentre et déclenche l’arrêt par mise à la décharge de l’huile de régulation.
Pour la pression d’huile c’est aussi une mise à la décharge de l’huile de régulation par contre pression insuffisante.
On peut intervenir humainement sur les survitesses pour les tester. C’est une clé, on la tourne coté essai survitesse 1. Ca ferme la mise à la décharge et on injecte de l’huile sous la masselotte qui voit sa masse augmenter et qui s’excentre sous la force centrifuge.
On remet la clé en position neutre qui contrôle l’ouverture de la vanne de décharge qui autorisera l’essai du deuxième survitesse.
Ca se fait avec procédure et c’est formalisé. Il n’y a aucune commande à distance hors salle de conduite et il faut la clé.
Des hackers qui auraient fait croire à des turbines qu’elles doivent se mettre en sécurité tel que décrit dans l’article j’y crois pas. Et même au cas fort improbable où ça arriverait, après une heure de diasgnotic on remet en route. Ça n’a pas été le cas au Venezuela.

Maintenant le téléréglage.
EDF a des barrages, pour les grosses puissances il y a du personnel. Pour les cacahouettes perdues au milieu de nul part, pas sûr de trouver du personnel pour se faire chier comme un gardien de phare.
Il y a un téléréragle. On met en route, on arrête et on lui donne un point de consigne c’est tout. La centrale retransmet tout les paramètres importants. Pour des essais style survitesse c’est du personnel qui se déplace.
La centrale hydraulique de Guri est à coté d’une ville où l’on peut loger le personnel et vu la puissance de la bête, du personnel il y en a.
Une panne ou un défaut qui met en sécurité, il y a le personnel formé pour y remédier.
C’est la plus grosse centrale où se concentre certainement le max de connaissances, je ne voit déjà pas l’utilité d’un téléréglage, alors une gestion informatique encore moins.

On parle se Siemens qui avait un logiciel qui pouvait se pirater. Siemens c’est du thermique qu’ils font où il y a 100 à 200 fois plus de paramètres à gérer que pour l’hydraulique.
L’hydraulique est facile à conduire, encore plus simple qu’une mobylette. Le jour où on trouvera utile de gérer une mobylette par un ordinateur, on pourra envisager de faire la même chose avec une turbine de barrage.
70% des pannes sur une voiture sont des problèmes de faux contacts au niveau capteurs/calculateur.
Le calculateur gère mieux la combustion, c’est un plus. Une turbine hydraulique est 20 fois plus simple à gérer, on devrait rajouter un risque de faux défauts histoire d’être à la mode ?


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