eddofr eddofr 4 avril 2019 16:10

Disons les choses simplement, il y n’a que deux composantes principales dans le fonctionnement de l’économie, la force de travail et le capital (l’argent).

Sans force de travail rien n’est produit.

(exemple classique : demandez à un tas de billets de cuire du pain, il ne vous répondra même pas ... car ce n’est qu’un tas de papier imprimé).

Sans capital, il est impossible, dans notre modèle, de réunir les moyens nécessaires à l’utilisation de la force de travail.

(même exemple : un boulanger ne fera pas de pain si quelqu’un n’achète pas un four et de la farine et comptant être « rémunéré » sur la vente du pain).

La différence entre les deux, c’est que l’argent n’a pas besoin d’être éduqué et qu’il ne vieillis pas, encore qu’on pourrait considérer l’inflation comme une forme de vieillissement ... disons qu’il vieillit beaucoup moins vite et ne devient jamais complètement improductif.

La force de travail, elle, n’est disponible qu’après éducation et seulement pour un temps déterminé.

Cela signifie, que quand on calcule la répartition du profit, on doit prendre en compte non seulement le coût présent du travail, mais également le coût de l’éducation et celui de la retraire.

Autrement dit, l’éducation, le salaire, puis la retraite ne peuvent être financés que par la richesse produite par le travail durant la période d’activité.

Que cela soit traité par répartition ou par capitalisation (avec les risques de dérive inhérents à chacun de ces deux systèmes), le capital ne peut s’exonérer de cette rémunération et il finira par la payer d’une manière ou d’une autre (impôt, salaire, cotisation, plan d’épargne d’entreprise, ...), parce c’est lui qui détient la richesse produite par le travail et qui doit donc en payer les coûts, fussent-ils cachés ou indirects (sauf à demander à l’état de créer de l’argent ex-nihilo pour payer les retraits avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir).


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