Eric F Eric F 10 avril 2019 23:27

En lisant bien l’article, cette différence provient des revenus complémentaires de patrimoine (génération plus fourmis que cigale (lien)), alors que le niveau des pensions a baissé. Mais c’est une indication statistique, sur ce point les très fortunés « tirent » l’indice (lien).
En outre, la population « salariée » comporte toutes les classes d’âge, notamment ceux en tout début de carrière sans épargne ; mais si on compare entre eux les salariés de moins de 40 ans et ceux de plus de 40 ans, on verra un plus gros écarts qu’entre la moyenne des salariés et la moyenne des retraités, puisque la retraite représente environ 70% du dernier revenu pour le privé (ce taux est en baisse, il était de 80% pour la génération née en 1936 et 74% pour la génération née en 1946).
Cet article déborde donc de la question du niveau des pensions, qui sont le seul revenu pour bien des retraités. La publication dans le contexte actuel n’est sans doute pas inopinée, j’ai par ailleurs lu plusieurs « communications » opportunistes de sociétés de placement qui insistent sur le fait que le taux de remplacement des pensions baisse, et qu’il faut « placer » pour compléter (exemple)
Noter qu’il est précisé « la hausse des prélèvements fiscaux et sociaux entre 2002 et 2015, plus marquée que pour les actifs... » montrant les actions de rééquilibrage des différences antérieures (du reste ça s’est accentué après 2017, mais les données de l’article s’arrêtent à 2015). 


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